Deux braqueurs appréhendés après leur forfait (ph KOACI)

Gérante d'un restaurant au quartier Nimbo Habitat de Bouaké, T.Fatou est sortie in-extremis d'un braquage savamment élaboré par trois individus de sombres intensions, armés d'armes blanches comme confié à KOACI par la concernée.

Selon le témoignage de la victime, tard dans la nuit du Dimanche 19 Janvier dernier à sa descente aux environs de 23 heures pour son domicile, elle aurait été prise pour cible par des agresseurs dans son quartier. « Je suis une restauratrice et généralement les Dimanches, je ne dure pas dehors. Ce jour là à 23 heures, j'ai dis aux filles avec lesquelles je travaille de ramasser les affaires pour qu'on rentre à la maison puisqu'il se faisait un peu tard. Ayant trois employées, j'ai dû transporter ma soeur qui est venue d'Abidjan et était en ma compagnie pour la maison à moto, en disant auparavant aux filles de me devancer.

Arrivées devant le couloir qui mène à mon habitation, j'ai remis les clés à ma soeur pour qu'elle aille ouvrir la porte et pendant ce temps, je l'attendais sur la moto. Dès son départ, un jeune surgit derrière une touffe de fleurs juste devant la porte du voisin, et armé de couteau, il m'intime l'ordre de lui remettre mon sac sinon il va me piquer. Voulant démarrer la moto pour m'échapper, il a dû comprendre mon intention et m'a poussé violemment. Tombée, je me suis relevée rapidement pour courir chercher de l'aide et un peu plus loin, j'aperçois un véhicule stationné et je décide de me faufiler en dessous pour me camoufler.

Malheureusement pour moi, j'ai été repérée par ce dernier qui avec ses mains, saisi mes pieds en me tirant sur plusieurs mètres pour m'extirper de là (...) Il s'est emparé de mon sac et de tout ce qui était en ma possession avec l'aide d'un de ses complices qui nous a rejoint, et un autre apparemment posté devant ma cour au cas où je réussissais à prendre mes jambes à mon cou. Ayant tout pris sur moi, ils se sont sauvés et quant à moi, je me suis débrouillée pour arriver au goudron afin de demander de l'aide. C'est ainsi que je suis tombée sur des éléments du 4ème arrondissement qui patrouillaient par là et par la suite, j'ai porté plainte contre X car tous mes biens sur moi ont été emportés et j'ai été agressée...» a relaté T.Fatou qui estime le préjudice à environ 100 000 fcfa.

Saisis pour investiguer, les éléments du préfet de police Mobio Maxime de la préfecture de police au sein de la Brigade Anti-Criminalité (BAC)de Bouaké, ont réussi quelques heures après à mettre le grappin sur deux des agresseurs à savoir, Traoré Mohamed alias Scienceur de nationalité Burkinabé âgé de 20ans, et Déché Rodrigue dit Otito également Burkinabé âgé de 21ans, tous domiciliés au quartier Air France 1. Ils auraient reconnu les faits qui leur sont reprochés, et sont en attente d'être déférés devant le parquet. En fuite, Touré Aziz alias Empereur qui serait le troisième participant à ce hold-up, est activement recherché.

T.K.Emile, correspondant permanent de KOACI à Bouaké

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