Yasmina Ouégnin et des membres des groupes parlementaires de l'opposition ce mercredi à Cocody (Ph KOACI)

Le retour manqué à Abidjan de Guillaume Soro, président de Générations et Peuples Solidaires (Gps) le 23 décembre dernier a vu à Abidjan plusieurs de ses proches arrêtés et placés sous mandat de dépôt.

Guillaume Soro et cinq de ses proches dont les députés Loukimane, Kando Soumahoro, Lobognon Agnima Alain Michel, Soro Kanigui Mamadou et Yao Soumaïla ont vu sous la demande du groupe parlementaire RHDP leur immunité levée par le bureau de l’Assemblée nationale ivoirienne.

Cette décision, les trois groupes parlementaires de l'opposition, Vox populi, PDCI-RDA et Rassemblement l'a jugé d'illégale ce mercredi 22 janvier 2020 au siège du parti à Cocody, comme constaté sur place par KOACI.

Yamina Ouégnin et ses amis ont demandé la suspension des poursuites et libération immédiate des cinq députés proches de Guillaume Soro en détention. 

Pour la députée de Cocody a expliqué la levée de l’immunité parlementaire de Guillaume Soro et de cinq de ses proches est illégale et constitue une atteinte grave à la constitution et du règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

Yamina Ouégnin a fait savoir que la levée de l’immunité d’un député est du seul ressort du parquet au regard des textes de l'Assemblée nationale. 

"La requête du groupe parlementaire RHDP est une procédure illégale, méconnue et dangereuse", a déclaré Yamina Ouégnin.

La députée de Cocody a révélé que le 26 décembre dernier, les groupes parlementaires de l’opposition ont saisi le bureau de l’Assemblée nationale afin d'obtenir la suspension des poursuites et la libération des cinq députés proches de Guillaume Soro.

Elle a fait savoir qu'ils étaient en attente de la réponse quand la décision du bureau de l'Assemblée nationale est tombée.

Enfin Yamina Ouégnin a affirmé devant la presse que le bureau de l’Assemblée nationale est frappé d’illégalité, car, n’étant pas régulièrement constitué. 

Jean Chrésus