Ouégnin

15 janvier 2019-15 janvier 2020, cela fait exactement un an que Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé ont été acquittés des accusations de crimes contre l’humanité pendant la crise post-électorale (2010-2011) qui selon l’Onu a fait plus de 3000 morts.

Le président d’Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté (EDS) s’est prononcé à l’occasion de ce premier anniversaire.

Pour Georges Armand Ouégnin, cette décision courageuse d'acquittement prise par les juges en première instance, lui donne le droit d’espérer, voire d'être profondément convaincu du retour très prochain en Côte d'Ivoire de l’ex chef président ivoirien, pour selon lui, relancer le processus de Réconciliation nationale qui, force serait de le constater, est un véritable échec.

« Oui, le président Laurent Gbagbo est, pour paraphraser feu le président Abou DRAHAMANE SANGARE, le chaînon manquant de la réconciliation en Côte d'Ivoire .Il est le seul capable de redonner espoir à l'immense majorité des Ivoiriens, toute tendance politique et confessionnelle confondue, qui n'ont de cesse de réclamer son retour sur la terre de ses ancêtres », a –t-il indiqué dans un message.

Poursuivant, il fait observer que son mentor, est un véritable artisan de paix et a le cœur rempli d'amour, ne laissant aucune place à la haine, à la rancune et à la vengeance.

« Le président Laurent GBAGBO, tendra à son retour, non seulement la main à ses adversaires politiques, mais aussi et surtout aura le verbe juste pour rassembler le peuple Ivoirien qui aspire à la réconciliation vraie et à la paix durable dans notre cher et beau pays », a conclu le président de EDS.

Laurent Gbagbo et Blé Goudé malgré leur acquittement par la majorité des juges de la CPI, sont hors de leur pays en liberté sous conditions, suite à l’appel de la procureure Fatou Bensouda qui requiert l’annulation desdits acquittements.

 Pour convaincre la chambre d’appel, la procureure assure que « justice n’a pas été rendue ». Sur la forme, elle dénonce une procédure « injuste » à l’égard du procureur, et souligne de nombreuses irrégularités dans la procédure entourant le jugement du 15 janvier dernier. Sur le fond, l’accusation estime que les juges ont « mis la barre trop haute » en évaluant les preuves, et qu’ils ont mal interprété les témoignages.

Donatien Kautcha, Abidjan