Sénégal: Le viol et la pédophilie désormais criminalisés, Sall envoie les violeurs devant la chambre criminelle
Macky Sall lors de la promulgation de la loi
Ca y est, le viol est désormais criminalisé au Sénégal. Après le vote de la loi le 31 décembre dernier a l’Assemblée nationale, le Président Macky Sall procédé à la signature du décret d’application de la loi criminalisant le viol et la pédophilie, a appris KOACI.
Au Sénégal, c’est désormais la chambre criminelle qui attend tous ceux qui seront jugés coupables d’actes de viol et ou de pédophilie.
Une annonce officiellement faite par le président Macky Sall lors de la promulgation de la loi sur la criminalisation du viol et de la pédophilie.
« Les présumés auteurs de viol et de pédophilie seront jugés désormais non pas en flagrant délit mais par la chambre criminelle… »
À cela s’ajoute un durcissement de la loi sur les actes d’harcèlement sexuel, d’attentats à la pudeur et autres sévices perpétrés sur une mineur âgé de 13 ans, avec ou sans violence.
Autant de faits dont la punition est désormais absorbée dans la loi nouvelle.
Une manière de marquer le coup et freiner la vague de violence qui s’abat sur cette frange vulnérable de la société. Macky Sall parle ainsi de dissuasion et de prévention avant d’en arriver à la sanction.
« Cette loi marque un tournant décisif dans la protection des femmes et des enfants... C’est un instrument de dissuasion et de prévention parce qu’elle consacre une répression systématique des actes de viol et de pédophilie… La peur va changer de camp… », a terminé le président Macky lors de la promulgation du texte de loi.
Du côté des religieux, s’il se réjouissent de l’adoption de la loi, les guides religieux souhaitent que son application soit bien encadrée pour éviter des dérives.
Interrogés, des imams ont salué cette mesure importante prise par les parlementaires. « Je considère que c’est une mesure pénale importante et justifiée qui a été prise et votée à l’Assemblée nationale. Parce que c’est une question de société qui commence à prendre de l’ampleur. Et du fait de sa gravité, il faut réprimer les abus sexuels », souligne l’imam Amadou Makhtar Kanté de la mosquée de Point E, à Dakar. Pour lui, les abus sexuels sont « très graves » pour la morale. À ses yeux, cette gravité est accrue quand il s’agit d’un mineur car « dans toutes les sociétés, la sexualité est réglementée ».
Sidy Djimby Ndao , Dakar
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Ah ça alors !? donc c'était pas un crime...Les parents de la victime devrait régler ça propre sûrement...
Vous êtes vraiment en retard vous si vous faites autant de boucan pour ceci. C'est révolu ça dans toutes les nations civilisées. Mais bon, mieux vaut tard que jamais... Je reste abasourdi que cela n'était pas le cas...Quelle honte corrigée... On avance...
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