Quartier Commerce à Bouaké (ph KOACI) 

Voici plus de trois mois que plusieurs jeunes, filles et garçons de la région de Gbêkê, ayant sollicité l'agence Emploi Jeune de leurs différentes localités en vue de bénéficier des fonds mis en place à travers l'opération "Agir pour les jeunes", sont dans le désespoir.

Cette opération qui rentre dans le cadre du Programme Social du Gouvernement (PS Gouv) 2019-2020 dont l’objectif est l’autonomisation des Jeunes semble, à en croire certains bénéficiaires résidant à Bouaké, « ne concerne pas à priori la région de Gbêkê et surtout Bouaké.»

Selon des indiscrétions, le Dimanche 22 Décembre 2019 lors de l'arrivée des présidents Emmanuel Macron et Alassane Ouattara à Bouaké à la faveur de la pose de la première pierre du grand marché, des jeunes de la capitale de la Paix retenus pour l'opération "AGIR pour les jeunes’’, auraient été informés qu'à cette date, ils bénéficieront chacun d'un chèque afin de réaliser leur projet.

« Nous avons été sélectionnés ça fait plus de trois mois. On a été formé. Nous avons même rempli des documents, faire des plans détaillés et bien d'autres choses. Chaque fois je me renseigne auprès d'un responsable de la COOPEC pour savoir l'avancé du projet mais il dit de patienter et que les dossiers sont en traitement. Pourtant, 500 jeunes, a l’occasion de la deuxième édition de l’opération ‘’AGIR pour les jeunes’’ dans la région du Hambol pendant la visite d'État, ont reçu chacun un chèque d’une valeur de 100 000 fcfa à 700 000 fcfa afin de réaliser leur projet. Nous les jeunes de la région de Gbêkê en tout cas, espèrons vraiment avoir ces temps-ci nos chèques pour pouvoir réaliser nos projets. Qu'ils n'attendent pas à la veille des élections pour venir nous faire face.» a confié à KOACI dans les rues du quartier Commerce, un groupe de jeunes bénéficiaire du projet "Agir pour les jeunes".

Face à cette frange de la jeunesse du Gbêkê qui a visiblement une envie d'entreprendre, Touré Mamadou ministre de la Promotion de la Jeunesse et de l'Emploi des Jeunes est invité à jeter un regard à Bouaké afin de trouver des solutions.

T.K.Emile, correspondant permanent de KOACI à Bouaké