Angola: La justice gèle des comptes bancaires appartenant à Isabel dos Santos et son mari
Isabel dos Santos et son époux
Des comptes bancaires appartenant d'Isabel dos Santos, la fille de l'ancien président José Eduardo dos Santos,
et de son époux Sindika Dokolo ont été gelés par la justice angolaise , a t-on appris .
La justice angolaise a ordonné le gel préventif des comptes bancaires et des actifs d'Isabel dos Santos et de son époux Sindika Dokolo dans plusieurs sociétés, dans le cadre d'une enquête pour corruption
Selon un communiqué du procureur publié lundi soir , le tribunal de Luanda a ordonné le gel des "comptes bancaires"du couple et de leur "participation" dans plusieurs entreprises angolaises, dont la société de télécommunications Unitel et la cimenterie Cimangola.
La justice leur reproche des irrégularités dans des affaires impliquant des entreprises d'Etat, la compagnie pétrolière nationale Sonangol, qu'Isabel dos Santos a dirigée, et la société publique de commercialisation des diamants Sodiam.
Le préjudice pour l'Etat angolais est estimé à plus d'un milliard de dollars (plus d'un milliard d'euros),
L'homme d'affaires portugais Mario da Silva est également visé par cette décision.
Sur Twitter , Isabel dos Santos a réagi en envoyant "un message de confiance à (ses) équipes".
"Nous continuerons tous les jours à faire des affaires, à faire de notre mieux (...) La route est longue, la vérité l'emportera", a-t-elle assuré.
Considérée comme la femme la plus riche d'Afrique , Isabel Dos Santos a été à la tête de la Sonangol de 2016 jusqu'à son éviction fin 2017, quelques mois après l'arrivée au pouvoir de Joao Lourenço, qui a succédé à son père José Eduardo Dos , au pouvoir pendant 37 ans .
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Ah oui... La roue de la justice tourne sans relâche et sans états d'âme... Gel des avoirs. Bien mal acquis ne profite jamais. Chez nous, il nous faudra faire pareil pour tous ceux qui sont pris dans le faux, usage de faux, fraudes et surtout tentative de déstabilisation des institutions de la république... On observe...
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