Cedeao: Monnaie unique ECO, symbole et banque
Jean-Claude Brou (ph)
Les chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont adopté « EC » comme le symbole de la monnaie unique, ECO, qui sera utilisée dans les Etats membres de la Communauté.
Les dirigeants de la sous région ont aussi décidé lors du 56e sommet de la CEDEAO que le nom de la Banque centrale de la communauté soit la Banque Centrale de l'Afrique de l'Ouest (BCAO).
Ces deux décisions sont contenues dans le communiqué final publié hier lundi à Abuja par Jean-Claude Brou, le président de la Commission de la CEDEAO.
Les dirigeants de la CEDEAO ont par ailleurs félicité le comité ministériel pour les progrès accomplis dans la mise en œuvre du programme de la monnaie unique de la CEDEAO.
Il a été annoncé en Côte d’Ivoire le samedi 21 décembre dernier que le Franc CFA sera remplacé en Afrique de l’Ouest par l’ECO et que la réserve d’argent des Etats africains sur un compte du Trésor français sera supprimée.
Créée en 1975, la CEDEAO regroupe 15 pays totalisant 300 millions d'habitants, dont 180 millions pour le seul Nigeria, poids lourd démographique et économique de la zone, dont il réalise environ 60 % du PIB.
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Superbe... Voilà ça... On avance... Le FCFA deviendra de l'histoire très bientôt... Merci à nos chefs d'état et surtout au Président de la première puissance économique de l'UMEOA d'un économiste chevronné nommé OUATTARA... Ceci dit, il est évident que le siège de la nouvelle banque centrale sera au puissant Nigéria. Par ailleurs, ce pays pèsera lourd aussi dans la politique monétaire de toute la zone. Quand un pays fait deux tiers de l'économie de l'Afrique de l'ouest, je crois qu'il n'y a pas match. A César ce qui est à César... Au Nig'a ce qui est est au Nig'a... On avance et super bien...
Journal Rfi lu pour vous. Pour le Nigeria, l'abandon du franc CFA n'est qu'un premier pas. « On se détache de la France, les pays anglophones de la Cédéao attendaient ce geste », explique une source diplomatique. « Sur le plan politique, les réticences persistent. Paris reste garant de l'éco, mais avec quelle contrepartie ? », s'interroge de son côté l'analyste nigérian Emmanuel Igha. Abuja, qui gère déjà sa propre devise, le naïra, conditionne la mise en place de l'éco à une discipline budgétaire. La ministre nigériane des Finances, Zainab Shamsuna Ahmed, le répète à chaque réunion : les critères de convergence doivent être respectés. À savoir un déficit budgétaire qui n'excède pas les 3%, une inflation de moins de 10% et une dette inférieure à 70% du PIB. Or à ce stade, seul le Togo répond à ces exigences. « Il est évident que nous ne sommes pas tous prêts, reconnait un responsable ouest-africain. Abuja a l'impression que l'on veut brûler les étapes ». Bismarck Rewane, consultant et PDG du cabinet Financial Derivatives, résume les enjeux : « Pour nous, l'éco est une transition vers une éventuelle monnaie commune en Afrique de l'Ouest, qui rassemblera les pays anglophones et francophones. D'abord, côté nigérian, il nous faut lever une question : le naïra n'est pas une monnaie convertible. Ensuite, il faut que les critères de convergences soient établis et respectés. Enfin, il faut que les pays francophones soient indépendants du soutien dont ils bénéficient avec la France. En effet, avec ce nouvel accord, Paris conserve un rôle de garant financier. Pour nous, pays anglophones, cela pose une question de gouvernance d'autant que l'éco sera toujours arrimé à l'euro. Mais selon moi, cette garantie ne peut pas durer de manière illimitée. Donc nous sommes dans une période de transition, qui prépare progressivement nos États à une intégration régionale, dans laquelle tous les pays d'Afrique de l'Ouest auront une monnaie unique, basée sur des critères de convergence. Cela va prendre du temps. » Le Nigeria fait donc preuve de prudence. En témoignent les longues discussions avant d'adhérer à la zone continentale de libre-échange; ou encore, la fermeture de sa frontière terrestre depuis août, pour lutter contre la contrebande. Selon Abdoul Salam Bello, chercheur invité à l'Atlantic Council et auteur de La régionalisation en Afrique, « le Nigeria cherche avant tout à protéger son marché, à diversifier son économie et à s'industrialiser, constate ce spécialiste. Cela l'amène à être réservé sur les questions d'intégration ».
Tout ce bruit que pour la continuité et au revoir l’union sacrée de la cedeao.
Bravo tout ça avance bien et ceux qui sont jamais content mais ne font jamais rien on s en garba
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