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Côte d'Ivoire : Pose de première pierre du marché de Bouaké menacée ? Le maire Djibo accusé par des commerçants
 

Côte d'Ivoire : Pose de première pierre du marché de Bouaké menacée ? Le maire Djibo accusé par des commerçants

 
 
 
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© Koaci.com - dimanche 01 décembre 2019 - 09:19

Des commerçants assistant à la conférence de presse de l'ACORE Samedi à Bouaké (ph KOACI) 


Plusieurs commerçants de la ville de Bouaké, réunis ce Samedi 30 Novembre aux environs de la place Fadé Kènin, ont brillé par leur présence, à la conférence de presse muée en meeting pour, selon leurs dires, décrier à travers l'Association des Commerçants pour la Relance Economique (ACORE), dirigée d'une main de fer par Dame Sanogo Sarah, présidente de cette structure par ailleurs conseillère municipale auprès du maire Djibo Nicolas à la mairie de Bouaké, une sorte de discrimination à leur encontre.


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« La majorité des commerçants, ce sont des revendeurs attachés à des distributeurs qui déclarent ne plus leur faire de dépôt vente s'ils déménagent dans les boutiques en contreplaqué très légers que le maire dit avoir confectionné à plus de 100 millions fcfa (...) Dans les rapports qui vous parviennent, il y a de graves contradictions. Il y a deux poids deux mesures. Les commerçants devraient déménager dans le grand marché au fur et à mesure en libérant les anciens sites. Subitement, un cinquième bloc fait surface et doit être bâti sur le site de la cotonnière. Qu'il réalise d'abord le premier projet (...) Le maire Djibo Nicolas ne fait que détruire nos commerces. Auparavant, c'était le petit marché d'Ahougnanssou, puis celui d'Air-France et aujourd'hui c'est la cotonnière. Malgré les belles promesses de ses entrepreneurs, à ce jour, les commerçants des deux petits marchés d'Ahougnanssou et Air-France sont dans la rue avec des préjudices incalculables et les chantiers dans l'agonie.» a décrié dès sa prise de parole, dame Sanogo Sarah, première responsable de l'ACORE. 


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« Il s'agit de l'aménagement d'une zone marchande et non la construction d'un marché...» a répliqué le secrétaire général de la mairie de Bouaké, présent à cette conférence de presse, faisant allusion aux 181 boutiques construites en contreplaqué pour des commerçants qui avoisineraient les 1137 personnes sur le site du feu de Kennedy, en face de la pharmacie dudit quartier.


 

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Comme constaté sur place par KOACI, ce sont les commerçants membres de l'Association des Commerçants de Produits Alimentaires et Divers (ACPAD), affiliés à l'ACORE qui exerçaient leurs activités au niveau de l'ex-cotonnière de la CIDT, appelé site Service Technique Municipaux (STM) qui, à travers dame Sanogo Sarah, ont martelé leur ras-le-bol par rapport à la gestion des dossiers du déguerpissement de leur site qui selon certains, pourrait avoir un impact sur la cérémonie de pose de première pierre du grand marché de Bouaké prévue les semaines à venir dans la capitale du Gbêkê.


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« Le site STM n'est ni sur l'emprise du site à construire, ni un site de recasement. C'est un marché comme la boucherie, le marché de poisson. Le site STM est séparé du site du marché brûlé par une voie bitumée de deux voies soit plus de 25 mètres. Nous ne sommes par contre la construction de cette zone marchande comme le dit le secrétaire général de la mairie. Nous demandons à Monsieur le Président de la République, de nous aider pour que la liste des victimes des démolitions des marchés de Bouaké (Air-France, Ahougnanssou) ne s'agrandisse pas. C'est un cri de cœur. Il ne faut pas nous enfoncer dans la pauvreté. Il faut permettre au site STM d'aller au grand marché. Je souhaite la transparence dans le dossier et que les responsables des commerçants soient impliqués dans ce processus.» a plaidé auprès du président Alassane Ouattara, la présidente de l'ACORE dame Sanogo Sarah, ajoutant qu'« on ne peut pas mettre ensemble certaines fonctions (présidente de l'ACORE et conseillère municipale Ndlr). Cette action de ce jour n'est pas de l'incivisme vis à vis de nos autorités. Loin de là. Aujourd'hui, je ne fais pas bonne presse. Je suis la personne à abattre.» 


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Rencontrés sur la zone marchande de Kennedy, des menuisiers nous confient que « la dimension de ces boutiques est de 2 sur 3 mètres pour les uns, et 1,5 sur 3 mètres pour les autres, construites avec du matériel qui n'aura pas une longue durée d'existence...» À l'intérieur de ces boutiques construites en contreplaqué, des responsables de la mairie, auraient proposé aux commerçants d'y faire monter des briques pour la solidité et la sécurité du lieu, chose qui, si elle est appliquée, rendra encore plus exiguë la boutique.


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Enfin, contrairement à tous les magasins fabriqués en contreplaqué par la mairie et certains en bois et planches par des commerçants eux-mêmes, seuls des WC publics ont bénéficié sur le site de Kennedy, d'une construction faite à partir de matériel approprié à savoir, sable, briques, ciments... 


T.K.Emile, correspondant permanent de KOACI à Bouaké


 
 
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