Côte d'Ivoire
COALITION POUR LA DÉMOCRATIE, LA RÉCONCILIATION ET LA PAIX
(CDRP)
CÉRÉMONIE DE LANCEMENT DES ACTIVITÉS
COMMUNIQUÉ FINAL
La Conférence des Présidents des partis politiques membres de la
Coalition pour la Démocratie, la Réconciliation et la Paix(CDRP), s’est
réunie ce jeudi 28 novembre 2019, de 17h00 à 18h15, au Siège du PDCIRDA
et sous la présidence effective de SE Henri KONAN BÉDIÉ,
Président de ladite Conférence.
Au cours de cette rencontre, il s’est essentiellement agi du lancement
officiel des activités de la CDRP.
Dans son adresse d’ouverture de la rencontre, SE Henri KONAN BÉDIÉ,
Président du PDCI-RDA, Président de la Conférence des Présidents de la
Coalition, a relevé le péril qui guette notre démocratie, comme il l’avait
d’ailleurs souligné au cours du 6ème Congrès extraordinaire du PDCIRDA,
en appelant les fils et les filles de notre Pays à s’unir au sein d’une
Plateforme non idéologique des Partis politiques, des Organisations de la
Société civile et des forces vives de la Nation.
Le Président de la Conférence a ensuite remercié les leaders des dix-sept
Partis politiques qui ont répondu à son appel en se regroupant au sein de
la Coalition pour la Démocratie, la Réconciliation et la Paix.
Il a salué les personnalités invitées qui ont honoré cette cérémonie de leur
présence.
Le Président Henri KONAN BÉDIÉ s’est par la suite appesanti sur le
Manifeste de la CDRP, adopté le 20 novembre 2019.
Il a d’abord relevé que ce Manifeste est un document d’analyse de
l’environnement socio-politique de notre Pays et de propositions
d’engagement auprès du peuple de Côte d’Ivoire, en vue de sauvegarder
les acquis démocratiques, restaurer les libertés publiques et l’état de droit.
Ensuite, il a fait l’état des lieux de la gouvernance du pouvoir RHDP Unifié
et noté son incapacité à gérer efficacement les secteurs de production
nationale, se traduisant par un accroissement de la pauvreté dans les
zones rurales et urbaines.
Enfin, le Président Henri KONAN BÉDIÉ a appelé les membres de la
Coalition à initier des actions concrètes, en vue de corriger l’ensemble de
ces tares, afin de préserver notre pays du chaos.
Ensuite, le Secrétaire Permanent a donné lecture du Manifeste du CDRP.
Ce Manifeste met l’accent sur:
- les dérives du pouvoir Rhdp Unifié qui viole la Constitution et les lois de
la République de manière constante et l’absence de dialogue politique
avec l’opposition significative sur les grandes questions engageant
l’avenir de la Nation. Les discussions sur la réforme de la Commission
Électorale Indépendante(CEI)en sont un exemple flagrant.
-les mauvais résultats de la gestion du pouvoir RHDP Unifié, surtout dans
les domaines de l’éducation, de la santé et de la sécurité,
-la politique du « Tabouret » du pouvoir RHDP Unifié qui est un système
d’injustice sociale, notamment dans les nominations aux hautes fonctions
de l’administration.
A travers ce manifeste, le CDRP a lancé un appel au peuple de Côte
d’Ivoire afin de préserver notre Grande Nation, notre Grande Nation, Notre
belle Patrie, la Côte d’Ivoire.
Enfin les Présidents des Partis Politiques membres de la Coalition pour la
Démocratie, la Réconciliation et la Paix ont procédé à la signature du
Manifeste qui lance officiellement les activités de la CDRP.
Fait à Abidjan le 28 novembre 2019.
Pour la Conférence des Présidents de la CDRP.
Roselin BLY
Vice-Président du COJEP
MANIFESTE POUR UN NOUVEAU CONTRAT
SOCIAL ET POLITIQUE
……………………………………..
Appel au Peuple de Côte d’Ivoire
Pour la Restauration nationale, la Réconciliation et la Paix
……………………………………..
Les partis politiques de l’opposition ivoirienne, les organisations de la
société civile et les personnalités politiques regroupés au sein de la
plateforme non idéologique dénommée Coalition pour la Démocratie, la
Réconciliation et la Paix, en abrégé CDRP, ont produit le présent
Manifeste.
Ce document traduit les analyses partagées et les engagements pris par
les membres de cette coalition en vue de restaurer et de consolider l’Etat
de droit, la démocratie, la bonne gouvernance, la réconciliation et la paix
sociale.
En effet, notre pays la Côte d’Ivoire a atteint, à travers la gouvernance du
pouvoir actuel, un niveau de régression sans précédent.
La pauvreté s’est accrue. La sécurité des biens et des personnes est
régulièrement menacée. Le pouvoir exécutif et le RHDP unifié s’immiscent
sans cesse dans le fonctionnement de l‘appareil judiciaire. La gestion du
pouvoir RHDP unifié se caractérise par des dérives dans tous les
domaines de la vie de la nation.
C’est pourquoi, il est impérieux d’en prendre courageusement conscience
pour restaurer l’Etat de droit, la démocratie, la réconciliation et la paix.
I ANALYSE DE LA SITUATION SOCIO-POLITIQUE NATIONALE
I.1 DES DERIVES AU PLAN DEMOCRATIQUE
COALITION POUR LA DÉMOCRATIE, LA
RÉCONCILIATION ET LA PAIX
(CDRP)
En Côte d’Ivoire, le pouvoir RHDP unifié a brisé progressivement tous les
ressorts de la cohésion nationale de la paix sociale et ébranlé l’unité
Nationale.
En effet, l’on assiste à une violation constante de la Constitution et des
lois de la République.
De nombreux acteurs politiques, civils et militaires sont arbitrairement
arrêté et maintenus en détention sans jugement.
Toutes les institutions de la République sont devenues des instruments
au service du pouvoir autocratique RHDP unifié.
Ce régime de terreur multiplie les atteintes graves à la démocratie, aux
libertés fondamentales, à l’Etat de droit et aux droits humains.
Toutes ces atteintes qui entravent la liberté d’expression individuelle et
collective dans l’espace public sont de nature à empêcher une élection
présidentielle crédible et transparente en 2020.
Pour illustrer cette affirmation, l’on peut rappeler que les ivoiriens assistent
avec indignation à :
- l’incapacité du Gouvernement et des services publics à produire, à bonne
date, des cartes nationales d’identité, pièces essentielles pour l’inscription
sur la liste électorale des citoyens en âge de voter;
- la mise sous tutelle, de façon arbitraire, de certaines communes
remportées par des partis politiques de l’opposition, lors des élections
municipales et régionales d’octobre 2018 ;
- des arrestations répétées de citoyens exprimant des opinions sur des
faits de la société ivoirienne et d’élus en dépit de leur immunité
parlementaire ;
- des procédures judiciaires abusives engagées contre des élus et des
anciens membres de gouvernement, au mépris de leurs immunités
parlementaires ou de leurs privilèges constitutionnels.
Dans sa farouche volonté de s’assurer un règne sans partage, le régime
au pouvoir, lors des élections municipales et régionales d’octobre 2018,
n’a pas hésité à recourir à des fraudes massives et systématiques, à des
intimidations et à des violences, ayant souvent conduit à des pertes en
vies humaines.
Les dernières élections ont surtout été marquées par des inversions
éhontées de résultats.
Par ailleurs, après avoir écarté l’Opposition majoritaire des discussions
sur la réforme de l’organe en charge des élections, le régime au pouvoir,
avec une arrogance intolérable, a installé une nouvelle Commission
Electorale totalement à sa dévotion, en flagrante violation des exigences
de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, qui avait, dans
son arrêt du 18 novembre 2016, enjoint l’Etat de Côte d’Ivoire d’opérer
une réforme profonde de cette Institution afin qu’elle retrouve un caractère
impartial, autonome et indépendant.
I.2. DES DERIVES AU NIVEAU DE L’ADMINISTRATION PUBLIQUE
A l’indignation générale, le chef de l’Etat lui-même, au mépris de son
devoir absolu d’équité, a instauré une politique sectaire, faite d’injustices
sociales manifestes, perpétrées notamment dans les nominations aux
hautes fonctions de l’Administration.
Ces pratiques, jusque-là inconnues dans notre pays, accentuent la
fracture sociale et entraînent une sorte de ségrégation entre les citoyens.
I.3. DES DERIVES DE LA GOUVERNANCE ECONOMIQUE
L’économie du pays, naguère reconnue pour son dynamisme, est
aujourd’hui l’objet d’une prédation éhontée.
En effet, elle fonctionne comme un vaste système de captation de
ressources et de privilèges, au service d’un cercle fermé proche du
pouvoir.
Les forêts ivoiriennes, véritables socles nourriciers des communautés
rurales et paysannes sont l’objet de nombreuses expropriations et
occupations illicites, provoquant une dangereuse déstructuration
sociologique et économique de nos campagnes.
Ce régime d’une autre époque a réussi l’exploit de l’appauvrissement de
nos braves paysans par la mévente de certains produits de rente,
notamment l’anacarde et l’hévéa ainsi que par l’absence de soutien au
prix du cacao.
En outre, pendant que la dette ivoirienne croît de manière exponentielle à
travers des emprunts massifs, l’on assiste à des dépenses publiques non
productives qui compromettent dangereusement la réduction du coût de
la vie et l’avenir des générations futures.
Cette mauvaise gouvernance est visible à travers les statistiques
suivantes :
- un taux de chômage de 70 à 90 % de la population en âge de travailler
selon la BAD ;
- un PIB de 8 % en 2012 qui est en baisse à 7,7% en 2017 et 7,4% en
2018 selon le Trésor Public français ;
- un classement de 170ème pays sur 189 en 2018 au regard de l’Indice
de développement humain ;
- un taux de pauvreté de plus 46 % selon la Banque Mondiale et de 48 %
selon la Banque de France ;
- un taux de suicide le plus important en Afrique et le 5èmedans le monde
selon l’OMS ;
- un taux d’endettement qui est passé au-dessus de la barre moyenne de
50 % des taux d’endettement des pays africains.
Elle est également caractérisée par un niveau de corruption élevé qui
gangrène le tissu économique national.
Au demeurant, la mauvaise gouvernance économique compromet le bienêtre
des populations ivoiriennes, particulièrement celle du monde rural.
I.4. DES DERIVES AU NIVEAU DE L’EDUCATION-FORMATION
L’école ivoirienne est en profonde régression.
Cette régression est caractérisée par :
- l’inéquation formation-emploi ;
- la massification grandissante due à un financement insuffisant et une
gouvernance approximative ;
- la production de manuels scolaires truffés de fautes ;
- la tricherie à grande échelle et le marchandage des épreuves observés
lors des examens et concours ;
- la corruption de certains partenaires du système éducatif ;
- la violence et l’insécurité en milieu scolaire et universitaire ;
- le décalage des années universitaires dû aux retards de programmation
des examens des années antérieures ;
- la mise en place d’un système d’enrichissement illicite à travers des
doubles inscriptions (en ligne et physique).
Ainsi, l’école ivoirienne s’effondre chaque jour sous nos yeux,
condamnant la jeunesse ivoirienne à un recul intellectuel et à une
incompétence dans l’exercice des charges publiques et privées. Ce qui
engendre la perte de la valeur des diplômes universitaires et
professionnels ivoiriens.
I.5 DES DERIVES AU NIVEAU DE LA SECURITE
Depuis l’avènement du pouvoir actuel, l’on assiste à une forte dégradation
de la situation sécuritaire dans notre pays. Chaque jour, de nombreux
citoyens ivoiriens sont, sous le regard impassible, voire complice des
autorités du pays, l’objet d’agressions sauvages perpétrées par des
jeunes délinquants surnommés ‘’microbes’’, qui foisonnent et sévissent
sans pitié dans une inexplicable impunité dans nos villes.
Dans le même sens, le phénomène de coupeurs de route s’amplifie sur
de nombreux axes routiers à l’intérieur du pays, et ce, dans l’indifférence
totale des pouvoirs publics.
Tous ces faits regrettables portent sérieusement atteinte à la sécurité
intérieure.
I.6 DES DYSFONCTIONNEMENTS AU NIVEAU DE LA SANTE
Dans le domaine de la santé, les hôpitaux, encombrés, avec des plateaux
techniques dépassés, subissent un rationnement budgétaire extrême.
Les centres de santé, sous équipés, n’offrent pas les soins de santé
primaires propres aux principes de la couverture maladie universelle
instaurée par le Gouvernement depuis 2014.
Les hôpitaux sont dégradés et encombrés avec un personnel de santé à
bout de souffle.
Ces centres de santé et hôpitaux totalement dépourvus d’une offre de
soins digne de la Côte d’Ivoire, apparaissent aujourd’hui comme de
véritables antichambres de la mort.
II-APPEL DE LA CDRP POUR LE SURSAUT NATIONAL
Au regard des graves dérives de tous ordres que vivent les Institutions de
la République, l’Economie nationale et les populations, la Côte d’Ivoire est
défigurée et méconnaissable. Elle vit dans l’angoisse et la peur à quelques
mois de l’élection présidentielle d’octobre 2020.
Ainsi :
• vu les atteintes graves aux droits humains, à l’Etat de droit, aux libertés
fondamentales, à la démocratie et à la violation permanente de la
Constitution et des lois, perpétrées par le régime au pouvoir ;
• vu les entraves permanentes et violentes aux activités de l’Opposition
politique ivoirienne, les emprisonnements et détentions arbitraires ainsi
que les décisions de justice en faveur du régime RHDP unifié, au mépris
de l’ordre démocratique républicain ;
• vu la mauvaise gestion des ressources publiques au sommet de l’Etat,
source de fragilisation de l’équilibre budgétaire et macroéconomique ;
• vu le taux de chômage élevé ainsi que les atteintes graves au
patrimoine forestier et foncier national, si vital pour nos masses
paysannes ;
• vu la paupérisation grandissante des masses laborieuses, aggravée par
une politique discriminatoire qui alimente et creuse dangereusement les
inégalités sociales en Côte d’Ivoire ;
• vu le recours systématique du régime au pouvoir à l’instrumentalisation
des Institutions de la République, des forces de défense et de sécurité et
de la Commission Electorale, pour servir la fraude et l’inversion des
résultats à toutes les élections ;
• convaincus de l'impérieuse nécessité de restaurer l'unité nationale et la
cohésion sociale gravement mises à mal, en vue de l’instauration d’une
paix sociale durable, seul gage de la stabilité du pays ;
• convaincus que tous les citoyens de notre pays, dans un sursaut
énergique et salutaire, ont le devoir de se rassembler pour réaliser l’Union
Sacrée, autour de la Nation menacée dans ses fondements, en vue de la
restauration nationale, la réconciliation, la paix et la stabilité du pays.
Nous, Partis Politiques de l’opposition, Organisations de la Société Civile
et Personnalités politiques, signataires de la Charte et du présent
Manifeste, refusons avec le Peuple de Côte d’Ivoire, de nous faire
complices de la gouvernance sectaire et destructrice du régime en place :
- sommes déterminés à prendre devant l’Histoire, toutes nos responsabilités
pour restaurer notre Nation en péril ;
- sommes farouchement résolus à préserver les acquis démocratiques,
l’Etat de droit et l’exercice effectif de nos libertés ;
- sommes résolument engagés à rendre aux ivoiriens, le prestige, la fierté
de leur Nation et la volonté de la défendre.
En conséquence, nous lançons un appel solennel et patriotique à toutes
les forces vives de notre pays, dans toutes leurs composantes à :
- se rassembler pour faire échec au régime du RHDP unifié, dans son
projet inique de démantèlement des fondamentaux de notre pays, la Côte
d’Ivoire ;
- s’unir solidaires et déterminés, pour faire face à l’adversité qui nous est
imposée ;
- réussir par une lutte résolue, à préserver notre pays du chaos et lui
rendre l’assurance de l’avenir radieux que lui ont promis nos devanciers,
ceux-là même qui, par les sacrifices immenses consentis, nous ont légué
une Grande Nation, notre belle Patrie, La Côte d’Ivoire.
Peuple de Côte d’ivoire, sauvons notre Nation et unissons-nous pour un
nouveau contrat politique, Economique et social.
Proclamée à Abidjan, le 28 novembre 2019.
ONT SIGNE
Parti Démocratique de Côte d’Ivoire
(PDCI-RDA)
Henri Konan BEDIE
Rassemblement pour la Côte d’Ivoire
(RACI)
SORO KANIGUI
La Nouvelle Côte d'Ivoire (LNCI)
GNAMIEN KONAN
Mouvement pour la Promotion des
Valeurs Nouvelles en Côte d’Ivoire
(MVCI)
SEKONGO Félicien
Union Pour la Côte d’Ivoire
(UPCI)
Me SORO Brahima
Rassemblement pour la Paix, le
progrès et le Partage (RPPP)
OUATTARA GNONZIE
Rassemblement du Peuple de Côte
d’Ivoire (RPCI)
Pr. BAMBA Moriferé
Union des Socio Démocrates
(U.S.D)
Henri NIAVA
Parti Ivoirien des Travailleurs
(PIT)
AHIZI AKA Daniel
Mouvement des Forces d’Avenir
(MFA)
Azoumana MOUTAYE
Sursaut National-Côte d’Ivoire
(SN-CI)
KOUAME Marcellin
Congrès pour la Renaissance
Ivoirienne et Panafricaine
(CRI-PANAFRICAIN)
Abel NAKI
Parti Ivoirien du Peuple (PIP)
TANOH ABIZI
Parti Communiste Révolutionnaire
de Côte d’Ivoire (PCRCI)
EKISSY ACHI
Congrès Panafricain pour la Justice et
l’Egalité des Peuples
(COJEP)
BLY ROSELIN
Parti des Agriculteurs et Artisans de
Côte d’Ivoire (PAACI)
DIEBI ATTOBRA
Alternative Africaine pour la Social-
Démocratie (AAPSD-CI)
Jean GUEI MOUHO
ALLONS AUX ÉLECTIONS POUR SAVOIR QUI EST QUI. ON VERRA BIEN QUI AURA LA CAUTION DES VOTANTS POUR DIRIGER LE PAYS EN 2020.TOUT LE RESTE N'EST QUE SPÉCULATIONS ET PROCÈS D'INTENTION.
C'est deux moustiques... Gnamien Ngoran et l'autre machin qui vont aider la vieille casserole noircie de haine bédié à éviter le un coup KO du RHDP NATIONAL ? Vraiment, je ne ris pas. J'ai vraiment pitié pour cet individu qui a besoin d'aide et de ridiculiser ainsi à 85 ans...Yako...
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