Côte d'Ivoire : BHCI, l'Etat nomme des représentants dans le Conseil d'administration en vue de protéger les épargnes des ivoiriens
Adama Coulibaly ce mercredi à Katiola (ph KOACI)
Les noms des représentants de l’Etat au sein du Conseil d’administration de la Banque de l’habitat (BHCI) ont été rendus publics aujourd’hui au cours d’un conseil des ministres tenu à Katiola dans le cadre de la visite d’Etat du chef de l’Etat dans le Hambol.
Le ministre de l’Economie et des finances, a à l’occasion donné des précisions sur l’état de santé de cette banque en indiquant que l’objectif du gouvernement est de préserver l’épargne des ivoiriens.
«Ce que je peux vous dire en prenant d’assurer le contrôle de la Banque, l’Etat veut assurer absolument la protection des clients de la Banque. Je voudrais rassurer les ivoiriens que leurs épargnes seront préservées et toutes les dispositions seront prises dans ce sens. C’est le sens de la prise de contrôle de la banque par l’Etat de Côte d’Ivoire, » a déclaré le ministre Adama Coulibaly.
Selon lui, cette situation fait suite aux difficultés de trésorerie dont fait fasse la BHCI depuis quelques mois constatées par la Commission bancaire.
«La BHCI fait fasse depuis quelques mois à des difficultés de trésorerie et ces difficultés ont été constatées par le régulateur, la Commission bancaire. Ayant constaté cela, a mené une mission d’inspection à l’intérieur de la banque pour voir exactement ce qui se passe. Parce qu’il y avait une file d’attente qui se créait. Les clients qui se présentaient devant la banque n’arrivaient pas entrer dans leurs fonds et souvent quand c’était fait, c’était de façon fractionnée. Fasse à cette situation, la Commission bancaire saisie a mené la mission d’inspection. Quand elle s’est achevée, il ya eu des injonctions qui ont été formulées à l’endroit de la BHCI. Notamment les repreneurs, Westbridge. Ces injonctions portaient sur un certain nombre de choses, notamment la finalisation du processus de session de la banque, il fallait que la recapitalisation se fasse de façon effective avec des délais.
Le délai pour le retotalisation était le 31 octobre et le délai pour la finalisation du régime de session était pour le 15 octobre. A l’expiration de ces deux délais, Westbridge, n’a pas été à mesure de respecter les injonctions de la Commission bancaire, » a expliqué Adama Coulibaly.
Selon lui, dès l’expiration de ce délai, l’Etat a écrit à Westbridge pour lui demander qu’il vient, de constater effectivement qu’il y avait des difficultés puisqu’il n’a pas été informé des décisions prises à leur niveau concernant le respect des injonctions de la Commission bancaire.
« Et nous avons invité les responsables de Wesbridge à venir nous voir pour que nous puissions échanger pour savoir exactement quelle était leur posture, quelle était, les décisions qu’ils envisageaient de prendre, » a-t-il ajouté.
Le ministre de l’Economie et des finances a révélé que pendant les échanges, avec Wesbridge, les responsables ont demandé une audience aux autorités.
Dans le courrier de la demande d’audience, ils expliquaient que les injonctions de la Commission bancaire, les mettaient dans une incapacité à pouvoir gérer la Banque et donc par voie de conséquence, ils souhaitaient entrer en discussion avec les autorités pour annuler la session.
«Nous avons publié le communiqué qui faisait suite à des courriers de relance à Westbridge, l’invitant à venir discuter des modalités d’annulation de la session.
La saisine de la Commission des règlements internationaux par Westbridge, » a mentionné, le ministre.
Il a enfin avoue qu’il n’est pas informé d’une saisine de la Banque contre l’Etat.
« Je ne sais pas s’ils ont saisi, la Commission au plan international, » a conclu, M. Coulibaly.
Wassimagnon
ARTICLES ASSOCIÉS
Infos à la une
Décision responsable d'un gouvernement proactif et responsable qui protège les épargnants de son pays comme tout autre gouvernement l'aurait fait... Et maintenant on attend la suite du procès farvelu intenté par les minables canadiens qui ont fali à leurs responsabilités en fonction du cahier de charges de la cession pour commencer... On avance...
Plutôt pour camoufler leur innombrables malversations qui ont fait couler cette banque...les rapaces sont passés par là.
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire