Affi et Laurent Gbagbo

La crise au sein du front populaire ivoirien (FPI) n’aura pas fini de livrer ses secrets. Le Parti de Gbagbo en proie à une division interne depuis juillet 2014, né de la volonté d’Affi N’guessan, président reconnu par le pouvoir d’Abidjan d’avoir procédé à un réaménagement technique de son secrétariat exécutif contre l’avis de certains irréductibles «Gbagbo ou rien, GOR Ndlr).

Depuis lors, deux camps, au sein du même Parti se livrent une guerre sans merci pour le contrôle de l’appareil politique fondé par l’ex-président Laurent Gbagbo, en liberté sous conditions à Bruxelles depuis la décision de son acquittement prononcée par la chambre préliminaire I de la cour pénale internationale (CPI).

KOACI, apprend ce vendredi 22 novembre 2019, de sources bien introduites que le camp d’Affi N’guessan et celui des « Gbagbo ou rien », organisent le même jour à Abidjan chacun son congrès devant élire la représentante des femmes du FPI (OFFPI Ndlr) à Abidjan seulement à des lieux différents.

Selon les informations en notre possession, alors que l’organisation des femmes du FPI (OFFPI) des « Gbagbo ou rien » organise elle sa 5^ème assemblée générale ordinaire à au foyer de la chefferie d’Azito village de Yopougon le samedi 30 novembre 2019 avec pour thème « l’OFFPI face aux défis de 2020 », le camp Affi quant à lui tiendra au Palais de la culture de Treichville à Abidjan son assemblée générale ce même jour, sauf changement de dernière minute.

Deux assemblées générales des deux organisations des femmes du FPI « GOR » et du camp Affi, qui au constat laisse transparaître la profonde crise au sein du Parti rose et bleu après la rencontre manquée de Bruxelles entre l’ancien Premier ministre de Gbagbo et son patron et ce malgré les excuses publiques du président du conseil régional du Moronou sur les antennes d’une chaîne de télévision Française.

Jean Chrésus