Côte d'Ivoire : Bouaké, sans autorisation voulant faire absorber des médicaments aux élèves, un pseudo médecin refoulé par un chef d'établissement
Écoliers du groupe scolaire Belle Ville 1 (ph KOACI)
La sécurité sanitaire des élèves dans les établissements scolaires publics et privés de la capitale de la paix, est une affaire qui devrait sérieusement interpeller les autorités compétentes.
À la recherche de "cobayes" pour son expérience de laboratoire ? Seul le pseudo médecin qui défile d'écoles en écoles primaires de certains quartiers de Bouaké pour sa besogne, pourrait sans ambages révéler ses réelles intentions.
Ainsi, dans sa démarche de "soulager les enfants", notre médecin apprenti qui serait en permanence vu dans une clinique privée de la place comme bénévole selon des indiscrétions, a choisi la matinée du Lundi 11 Novembre pour déposer son sac à dos rempli de comprimés au groupe scolaire Belle Ville 1, médicaments qui seraient destinés aux élèves de cet établissement.
Juste après son entrée dans l'enceinte de l'école primaire, notre médecin apprenti, à en croire des témoignages, se serait d'abord rendu chez le directeur du bâtiment C où là, il s'est présenté comme un médecin, sans papiers ni documents quelconque qui corroborent ses dires, venu administrer des comprimés aux enfants. Ne sachant pas de quoi il s'agissait, le "médecin" a été envoyé chez le conseiller de l'école par le directeur.
« Je suis venu donner des médicaments contre la bilharziose aux élèves...» aurait lancé "l'homme de santé" au conseiller.
« Vous avez des papiers vous autorisant à le faire. Une note de la DRENET et du Ministère de la Santé à nous présenter avant ? » a demandé à l'agent de santé, le conseiller.
Répondant par la négative, le pseudo médecin qui n'était en possession d'aucune autorisation, a été prié par le chef d'établissement de quitter les lieux et de s'en procurer avant de revenir le voir.
Sans autre forme de comeback dans le groupe scolaire avec documents à l'appui comme à lui demandé, le médecin distributeur de médicaments contre la bilharziose en a profité, étant sorti indemne du groupe scolaire, pour se rendre dans deux écoles primaires privées au quartier Belle Ville 2 où, sans le questionner, notre médecin y aurait été autorisé à faire consommer ses comprimés contre la bilharziose aux écoliers de ces deux établissements.
Jusqu'à ce Mercredi après le passage du pseudo médecin Lundi dernier, nous apprenons de certains responsables du groupe scolaire qu'aucune présence d'homme de santé dans l'école n'a été signalée.
Face à ces agissements d'un autre genre, toutes les autorités concernées par cette situation sont vivement interpellées au risque d'être confrontées à un cas vraisemblablement similaire détecté à N'Douci comme révélé dans un précédent article de KOACI.
T.K.Emile, correspondant permanent de KOACI à Bouaké
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