Cote d'Ivoire: A Petit Bassam, plusieurs maisons démolies par des gendarmes, les avocats du village dénoncent de graves irrégularités
maître Diallo et les avocats de Petit Bassam devant la presse au Plateau (Ph KOACI)
Le Conseil d’avocats du village de Petit Bassam dans la commune de Port -Bouet ont animé une conférence de presse hier samedi 19 octobre 2019 à Abidjan- Plateau pour dénoncer l’attitude de certains gendarmes qui ont procédé à la démolition de plusieurs maisons, comme constaté sur place par KOACI.
Selon le conseil des avocats, le site démoli serait la propriété dudit village et réservé à un projet immobilier.
Maître Diallo Souleymane qui avait à ses côtés l’avocat Ouattara Daouda a déclaré à la presse que «ce samedi 19 octobre 2019 le commandant du camp de la gendarmerie de Koumassi et des éléments munis de plusieurs engins de destruction procéderaient depuis vendredi à la démolition de maisons sur le site qui serait la propriété du village de Petit Bassam».
«A travers cette conférence de presse nous voulons porter à l’attention du pouvoir public, de l’opinion, nationale et internationale que de graves violations de nos droits simplement en tant qu’êtres humains et surtout saisir toutes ces personnes de leur situation afin que justice soit rendue. Si rien n’est fait cela peut créer une périlleuse situation. », a déploré d’entrée maître Diallo entouré de ses confrères avocats du Chef du village de Petit Bassam et plusieurs membres de la chefferie.
Maître Diallo a dénoncé dans ses explications que ce déguerpissement serait une action «hors la loi », car selon lui elle se serait pas faite dira-t-il en violation des règles de justice.
«Notre huissier a constaté que sur le terrain en dehors des gendarmes et des machines de destruction il n’y avait aucun commissaire de justice qui est le seul habilité a procédé à l’exécution d’une décision de justice.», a-t-il déploré dans ses explications.
Il soulignera ensuite qu’une action sera intentée en justice afin que tous ceux qui ont procédé à la démolition des biens des personnes du village de petit Bassam soient sanctionnés.
De fait, ce sont 376 hectares de forêts déclassées d’Abouabou appartenant à 05 villages Ebrié de la commune balnéaire Port -Bouet notamment Abouabou, Anan, Brégbo, Akoué Agban et Petit Bassam .
Sur les 376 hectares, le village petit Bassam aurait droit à 32 hectares.
La communauté villageoise de Petit Bassam a décidé de mettre en valeur sa parcelle de 32 hectares en la confiant à un promoteur immobilier du nom de Cissé Lassana . Ce dernier a décidé d’y réaliser un projet immobilier.
Pour le lotissement de la parcelle il loue donc les services de M. Konan Kouadio Frédéric avec qui il signe une convention.
Dans cette convention M. Konan Kouadio Frédéric devrait à l’en croire procéder au déguerpissement des personnes qui occupent irrégulièrement le site.
En retour M. Kouadio devrait avoir droit à 10% des lots restant c'est-à-dire 30 lots seulement après désintéressements des tiers et partenaires.
Mais il aurait effectué que 80 % du travail à lui confier, a expliqué à cette occasion M. Cissé Lassana le promoteur immobilier sollicité par les villageois de Petit Bassam pour la mise en valeur de leur parcelle.
Dans son élan d’explication M. Cissé Lassina ajoutera que contre toute attente M. Konan Frédéric, se serait proclamé propriétaire du site. L’affaire serait donc pendante devant la justice.
Alors que tout le monde attendait l’issue du procès, M. Konan Frédéric et des gendarmes débarquent sur le site avec des engins et se mettent à déguerpir et à casser les maisons des acquéreurs qui ont acheté des lots sur la parcelle en question sans toutefois leur présenter une décision de justice, a fait savoir M. Cissé Lassina .
Le Chef du village de Petit Bassam M. Gnagne Nimba Richard pour sa part a souligné que ce n’est qu’avec M. Cissé Lassina que le village aurait signé une convention et non avec M. Konan Kouadio Frédéric qui malheureusement s’autoproclamerait propriétaire dudit site ne serait pas le propriétaire du site en question.
Ce faisant, il souhaiterait que M. Konan Kouadio Frédéric leur présente la décision de justice lui permettant de détruire les maisons des occupants du site.
«Nous avons saisi la justice afin que la situation qui s’est passée, s’il y eut des situations frauduleuses l’auteur soit sanctionnée » a conclu maître Diallo Souleymane.
Jean Chrésus
Infos à la une
Ce Konan Frédéric doit être un idiot ou croit-il que les Ebriés boivent de l'eau par leurs narines. Le cahier de charges stipules une exécution à 100 pourcent pour jouir de 10 pourcent des parcelles. Et ce vaurien fait à peine 80 pourcent et il a le culot de faire déguerpir des acquéreurs... Voyons... Nous sommes dans une république de droit et je reste convaincu que Me Diallo prévaudra en justice pour le compte des villageois. La loi et la justice pour chauqe Ivoirien. Affaire à suivre...
Des gens viennent détruisent vos maisons, et vous demandez l'opinion internationale... Sais tu combien de maison il y a dans ce monde ? Si tu veux la leçon, va casser la maison d'un chinois...Qu'est ce que je fou sous cet article ?
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire