Côte d'Ivoire: Assassinat de l'étudiant Brice Dah, la Fesci marche à Cocody, voilà ce qu'elle exige
marche de protestation de la Fesci à Cocody (Ph KOACI)
Brice Djah Kouadio, étudiant de 28 ans en licence de droit à l’université Félix Houphouët Boigny (UFHB) de Cocody a été retrouvé décapité dans une poubelle dans la matinée du mercredi 9 Octobre dernier au centre hospitalier et universitaire (CHU) de Cocody.
Trois (3) individus présumés meurtriers de l’étudiant ont été interpellés hier par les services de la police criminelle.
La fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci), vers laquelle certains portaient des soupçons de règlement de comptes suite à la mort de Brice Djah a organisé hier mercredi 16 octobre dans l’après-midi une marche de protestation à Cocody, comme constaté sur place par KOACI.
Saint-Clair Allah, premier responsable de la Fesci et ses amis ont marché de la présidence de l'université au centre régional des œuvres universitaires d’Abidjan 1 (CROUA1) en passant par l'école de police et le parking du CHU de Cocody où le secrétaire général national a animé un meeting.
Saint-Clair Allah dit Makélélé, lors de son meeting a affirmé que l’étudiant Brice Djah n’ayant plus d’espoir et de secours financier a décidé de gérer un stand de « Lotto Ghanéen (jeu de hasard Ndlr) » pour survivre au système.
Pointant du doigt la misère des étudiants ivoiriens, le patron de la Fesci a fait remarquer que ces derniers sont obligés de s’adonner à de petits commerces pour survivre.
«On peut crier que tout va bien, on peut crier que les universités avancent, mais en Côte d’Ivoire, il n’y a plus de bourses, il n’y a plus de secours financiers. Nous sommes obligés en tant qu’étudiants de nous adonner souvent à des petits commerces pour pouvoir vivre », a-t-il dit.
Enfin, Makélélé, justifiant leur marche a affirmé que lui et les étudiants crient justice pour la mort de leur camarade assassiné lâchement. Ils ont demandé par ailleurs aux autorités ivoiriennes de prendre leurs responsabilités afin que plus jamais cela ne se reproduise.
« Lorsque nous avons appris le décès de notre camarade, nous étions meurtris. Les uns et les autres ont même commencé à accuser la Fesci pour dire que c’était un règlement de comptes. Nous sommes venus crier justice afin que nos autorités prennent leurs responsabilités. Il est important que la communauté estudiantine ne soit pas la proie de tous ces grands mafieux», a conclu Makélélé.
Jean Chrésus
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Tranquila...Tranquilo... Ce crime est en train d'être résolu par les autorités... Calmons-nous et ne mélangeons pas torchons et serviettes... Okay ?
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