Liberia: Réduction du mandat présidentiel et deux autres projets à soumettre à référendum en 2020
George Weah et sa vice-présidente, Jewel Howard-Taylor (ph)
Le Sénat du Liberia a approuvé trois propositions constitutionnelles, à savoir la double nationalité, la réduction des mandats du Président, du vice-président et une date fixe pour les élections dans le pays.
Les trois propositions constitutionnelles votées le 1er octobre dernier sont conformes à l'article 91 de la Constitution libérienne et ont été envoyées à la Chambre des représentants (Assemblée nationale) qui a exprimé son avis favorable.
Les propositions vont être envoyées au Président libérien, George Weah, pour approbation et seront ensuite soumises à un référendum un an après sa publication dans le journal officiel, soit probablement en 2020.
La double nationalité
La proposition votée par le Senat à l’article 28 s’énonce comme suit « Un citoyen né au Libéria, de naissance naturelle, peut être citoyen d’un autre pays mais ne peut prétendre à un poste électif et les postes … » entre autre le chef et juge de la Cour suprême du Libéria, ministre, chef d'agence autonome et institution non universitaire et ambassadeur. Cette proposition de loi se résume comme tout enfant né d'au moins d'un parent libérien sera « automatiquement et de manière inaliénable » un « citoyen naturel » du pays.
Réduction du mandat présidentiel
Les députes de la 54 e législature ont modifié les articles 46, 47, 48, 49 et 50 de la Constitution afin de réduire le mandat du président et du vice-président à un mandat de cinq ans. Ils ne peuvent être réélus que pour un second mandat.
Les membres du Sénat et de la Chambre des représentants seront élus pour un mandat de cinq ans. Quant aux sénateurs, ils seront élus pour un mandat de sept ans et non plus pour neuf ans.
Changement de date des élections
Pour la troisième proposition, les deux chambres ont voté en faveur de l’article 83 (c) de la Constitution, en vertu duquel les élections se tiendront désormais le deuxième mardi d’octobre et le deuxième mardi de novembre de chaque année électorale.
De plus, la législature a changé le nombre de jours de plainte, passant de 30 à 15 jours, afin que la Commission Electorale puisse recevoir les plaintes, mener une enquête impartiale et rendre une décision pouvant entraîner le rejet de la plainte ou l'annulation de l'élection d’un candidat.
Mensah correspondant permanent de KOACI au Togo, Nigeria et Ghana
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