Côte d'Ivoire : Avant son départ de la CEI, Youssouf Bakayoko affirme qu'une certaine frange des chapelles politiques «ne respectent pas les règles du jeu démocratique»
Youssouf Bakayoko mercredi à Abidjan (ph KOACI)
Le président sortant de la Commission électorale indépendante (CEI) a transmis le flambeau à son successeur aujourd'hui au cours d’une cérémonie de passation de charges, comme constaté par KOACI au siège de l'institution et comme plus tôt rapporté (voir article associé, ndlr).
Après avoir passé 9 ans à la tête de cette institution chargée d'organiser les processus électoraux en Côte d'Ivoire, Youssouf Bakayoko a à l'occasion fait le point des activités majeures réalisées par son bureau depuis sa prise de fonction à ce jour.
Il a cité entre autres, la refonte de la liste électorale en 2010 et sa révision mise à jour en 2015, 2016 et 2018, qui compte actuellement 6595790 électeurs, l'élection du président de la république en 2010 et 2015, l'élection des députés à l'assemblée nationale en 2011 avec des élections partielles en 2012 et 2013 et en 2016 avec des élections partielles en 2016 et 2017 etc.
Youssouf Bakayoko a affirmé que la mission de la Commission centrale a été abondante et elle peut s'en enorgueillir à juste titre.
«Elle peut même en tirer satisfaction et fierté et ce d'autant plus que tous les observateurs internationaux et nationaux crédibles de la conduite des processus électoraux dans notre pays ont été unanimes pour saluer la bonne réalisation des opérations menées par notre institution et la transparence des scrutins qu'elle a eu à organiser, » a-t-il précisé.
Persuadé que son successeur va poursuivre et amplifier le mouvement de la démocratie en œuvre dans son pays, il lui a signifié que tout ne sera pas rose pour lui.
«Les contraintes voire les embûches ne manqueront pas sur votre chemin et au titre de celles-ci je voudrais relever une des plus préoccupantes dans la conduite de nos missions, » a ajouté le président sortant.
Selon lui, il s’agit de la tendance sinon de l'inclinaison au non respect des règles du jeu démocratique par une certaine frange des chapelles politiques.
M. Bakayoko souhaite que la CEI amplifie de concert avec les autorités étatiques compétentes et les organisations de la société civile ses actions de sensibilisation de la classe politique et des populations à la conscience citoyenne, à la promotion des lois électorales. C’est-à-dire au respect strict des règles du jeu démocratique.
«La CEI se doit de relever en permanence le défi d'un renforcement continu des capacités de ses ressources humaines qui constituent l'une des clés de l'efficacité de l'institution d'une part et celui de la sécurisation du processus électoral pour en garantir le bon déroulement de l'ouverture des campagnes électorales au dépouillement des votes et à la proclamation des résultats des scrutins, d'autre part, » a insisté l'ancien président de la CEI.
Il a enfin indiqué que Coulibaly Kuibiert Ibrahime et son équipe devront s'atteler à engager les préparatifs de l'opération de mise à jour de la liste électorale ainsi que des élections générales de 2020, d'une importance majeure pour l'avenir et la stabilité socio-politique de notre pays.
Wassimagnon
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Merci digne fils de la CIV... Tu as abattu un boulot superbe là où bien de personnes auraient échoué surtout avec les terroristes bétés et assimilés frontistes sauvages de l'imposteur sanguinaire gbagba... Ton pays et tous les Ivoiriens te sont reconnaissants... Merci.. On avance...
Bonne retraite, serais pas étonnée qu'il soit nommé quelque part sous peu
Venant de ta bouche le mot démocratie prend un sens tout particulier avec des relents très nauséabonds aux couleurs de souvenirs dun rouge aussi macabre que funeste cher pépé le tres démocrate qui donne les résultats d une élection présidentielle dans le QG d un candidat sous la surveillance et la dictée de la France.
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