George Weah (ph)

L’idée visant à mettre sur pied au Liberia un tribunal pour crimes de guerre et économiques fait son chemin et l’Assemblée nationale vient d’être saisie pour avis.

Pour les démarches visant à instituer un tribunal pour crimes de guerre, le Président libérien, George Weah, a adressé le jeudi dernier une lettre à l’honorable Bhofal Chambers, le président de la Chambre des représentants (Assemblée nationale) et a suggéré aux élus du peuple la mise sur pied d'un tribunal pour crimes de guerre et économiques dans le pays.

Weah a justifié sa requête aux députés par le fait qu’elle est basée sur les recommandations des participants au récent dialogue économique national. La même demande avait été formulée par la Commission Vérité et Réconciliation.

La concrétisation du tribunal en vue sera un premier pas dans la lutte contre les séquelles des 14 années de guerre civile qui ont tué environ 250 000 personnes et forcé plus d’un million à se déplacer. Pour Weah, « la responsabilité des violations passées des droits de l'homme est un élément essentiel d'une paix durable et de la réalisation d'un développement inclusif ».

L’on peut se rappeler que lors de ce dialogue, les participants ont recommandé la création d’un tribunal de guerre et de crimes économiques, lequel sera chargé de poursuivre les auteurs de crimes contre l’humanité.

Après avoir pris note de la requête du Président Weah, la Chambre des représentants a demandé aux élus de solliciter l'avis de leurs électeurs sur la création d'un tribunal de guerre et de crimes économiques au Libéria.

La démarche du Président Weah auprès du pouvoir législatif intervient après des appels des organisations de défense des droits humains pour que soit instauré un tribunal pour crimes de guerre et economiques au Liberia.

Mensah correspondant permanent de KOACI au Togo, Nigeria et Ghana

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