Affluence jeudi nuit à Dzifa-Kpota, Lomé (ph)

La vente du carburant dans certaines stations-services a repris ce vendredi dans certaines stations-services à Lomé pendant que d’autres sont dans l’attente d’une livraison afin de pouvoir servir la clientèle.

Cette situation qui semble s’apparenter à une pénurie de carburant à Lomé et dans certaines villes de l’intérieur du pays s’est accentuée hier jeudi par un manque de fourniture de l’essence dans les stations-services.

Comme constaté par KOACI dans la zone portuaire, plusieurs stations d’essence sont restées désertes pour causes de manque de carburant et plus précisément de l’essence.

A Dzifa-Kpota, la station Total qui disposait hier jeudi du carburant a été envahie par des conducteurs d’engins automobiles. Les quelques automobilistes qui ne pouvaient pas patienter dans des queues à plusieurs têtes ont dû pousser leur engins à la maison.

Si d’un côté le manque de carburant dans les stations-services est attribué à un retard de livraison, d’un autre côté, ce problème est imputé indirectement à la fermeture de la frontière Benin-Nigeria, lieu d’où provient l’approvisionnement qui alimente les vendeurs de rues.

Cette situation a affecté des vendeurs de carburants de rues appelés « Boudè » à se caser chez eux en attendant que la situation s’améliore. Les rares vendeurs de Boudè qui disposent encore de l’essence ont revu le prix du litre à la hausse entre 800 et 1000 F à Lomé en fonction des quartiers.

En attendant que le gouvernement situe les consommateurs sur les causes réelles de ce manque de carburant, des spéculations vont bon train sur une éventuelle hausse du prix des carburants.

Mensah correspondant permanent de KOACI au Togo, Nigeria et Ghana

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