Cameroun: Dialogue national, des ténors de l'opposition annoncent leur participation, d'autres posent des conditions et exigent une transition
Consultations entre le PM et des ministres du Nord-ouest et Sud-ouest
Alors que le PM a entamé mardi les rencontres avec des membres du gouvernement issus des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, afin de discuter des « grands axes et des contours » du Grand dialogue national attendu à la fin du mois en cours par Paul Biya, de nombreux poids lourds de l'opposition confirment leur participation.
Parmi ces ténors de l'opposition dont la participation est certaine, figure Me AKERE Muna, principal allié de Kamto à l'élection présidentielle du 7 octobre 2018.
L’ancien bâtonnier, demande que le dialogue national attendu soit retransmis en direct à la télévision à capitaux publics.
Le leader du Mouvement NOW, estime que le gouvernement doit rendre le débat «inclusif » en s'assurant que « toutes les séances soient retransmises en direct pour garantir la participation de toute la nation à l'événement.»
Par ailleurs, l'avocat a convié l’opposition, les différents syndicats, la société civile à une rencontre dont l'objectif sera de « fédérer » les positions avant les assises annoncées.
Plusieurs partis politiques ont réagi à l'annonce du dialogue national. Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), qui dit avoir pris acte de l'annonce du dialogue national, pense que la date de ces assises, « suscite une inquiétude concernant le délai de préparation pour l'organisation efficace de la rencontre.»
La formation de Maurice Kamto dit être préoccupé par la détention de ses militants et alliés depuis près de 8 mois.
Réagissant à l'annonce du dialogue national, Le Cameroon People's Party (CPP), indique que l'offre telle qu'elle a été formulée ne permettra pas d'aborder « les causes profondes des crises » dans lesquelles le pays est enfoncé.
Selon le CPP, les discussions telles qu'elles sont énoncées sont parties pour être une « Tripartite Bis » (Tripartite, entendez les assises de 1991 qui ont réuni le pouvoir, l'opposition et la société civile.)
Le parti que dirige Édith Kah Wallah soutient que la seule solution est la « transition politique. »
Pour sa part, le Peuple Uni pour la Rénovation Sociale (PURS) de Serge Espoir Matomba fait savoir que l'offre de dialogue du gouvernement rejoint les idées qu'il a déjà émises et notamment ses solutions articulées sur les réformes administratives, territoriales, éducatives et culturelles.
Le député Jean Michel Nitcheu du SDF estime que le « plus grand passage manquant » du discours du chef de l'État est « l'arrêt immédiat des poursuites » contre les Camerounais.
Il indique que ceux-ci sont, « emprisonnés pour avoir tout simplement exercé leurs droits constitutionnels inaliénables.»
Mardi, l’UPC-Manidem a également salué la « victoire des forces qui ont fini par imposer le dialogue national. »
Le Manidem, « s’est félicite du fait que le président Biya a écouté l’appel du peuple profond. »
En dehors des partis politiques, plusieurs leaders religieux, des membres de la société civile ont salué l'annonce d'un grand dialogue national au Cameroun.
Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun
-Joindre la rédaction camerounaise de Koaci au 237 691154277- ou cameroun@koaci.com
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Ah, les opposants Africains. Toujours dans la surfacturation politique de laquelle ils sortent toujours perdants. Sur quelle base faudrait-il avoir une transition ? La Constitution camérounaise est pourtant claire en la matière ? Voyons !!!!
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