Antonio Guterres et Paul Biya (Ph)

Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres se réjouit de l'annonce faite mardi soir par le Président Paul Biya sur le lancement d'un processus de dialogue national dans le cadre de la crise anglophone, a déclaré le porte-parole de l'ONU.

Mardi soir, le chef d'Etat camerounais a annoncé l'organisation d'un grand dialogue national inclusif sur la crise anglophone, dès la fin du moins en cours.

" J’ai décidé de convoquer, dès la fin du mois en cours, un grand dialogue national qui nous permettra, dans le cadre de notre constitution, d’examiner les voies et moyens de répondre aux aspirations profondes des populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, mais aussi de toutes les autres composantes de notre Nation", a déclaré Biya.

Selon le chef d'Etat camerounais, le grand dialogue national convoqué dans le cadre de la constitution, devrait permettre d'examiner les voies et moyens de répondre aux aspirations profondes des populations du Nord-ouest et du Sud-ouest, mais aussi de toutes les composantes du Cameroun.

L'annonce du chef de l'Etat camerounais a suscité des réactions diverses de la classe politique.

Le cardinal Christian Tumi qui mène la conférence générale anglophone s'est dit "satisfait" de l'annonce du président camerounais.

 Même rengaine chez d'autres opposants dont Cabral Libii, -troisième à l'élection présidentielle du 7 octobre 2018-, le président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN), a promis de prendre part au dialogue national pour sortir de la crise anglophone qui a déjà fait plus de 2000 morts en trois ans.

Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun

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