Côte d'Ivoire: À Yopougon, près d'une quinzaine de jeunes et enfants en renforcement de capacités sur la justice transitionnelle
Encourager la participation des enfants et jeunes dans les initiatives de la justice transitionnelle en Côte d'Ivoire en renforçant leurs capacités sur le sujet.
Tel est l'objectif poursuivi par l'ONG Association des enfants Jeunes unis pour la Médiatisation des Droits (AJUMED) à travers l'atelier qu'elle a organisé ce lundi 9 Septembre 2019, à Abidjan-Yopougon, comme constaté sur place par Koaci.
Cette rencontre, qui a revendiqué une quinzaine d'enfants encadrés par des membres de la coalition des associations et groupements d'enfants de Côte d'Ivoire, s'inscrit dans la mise en oeuvre du projet dénommé :«Implication des jeunes et initiation des enfants au processus de la justice transitionnelle en Côte d'Ivoire».
Madame Cissé Aminata qui entretenait les apprenants sur le sujet du jour a expliqué la justice transitionnelle comme la combinaison des mécanismes judiciaires et non judiciaires, avec pour objectif d'affronter le passé, établir la vérité et mettre fin à l'impunité en vue de favoriser la Réconciliation entre les citoyens d'un pays qui sort d'une crise.
Elle a ajouté que la finalité de la justice transitionnelle reside dans la paix et la réconciliation.
Ex présidente du Réseau Action Justice et Paix,Madame Cissé a souligné que tout processus de justice transitionnelle repose sur quatre piliers.
Entre autres, le droit à la recherche de la vérité, le droit à la justice, le droit à la reparation et la garantie de non réparation.
«Ce qu'on essaie de faire à travers ce projet ,c'est de vous impliquer au processus de justice transitionnelle en Côte d'Ivoire.Il nous faut tirer les leçons de ce qui n'a pas marché. Et celà passe par la formation.»,a justifié le programme,Amandine Gbadé, présidente de l'ONG AJUMED.
Intervenant sur la participation des enfants dans le processus de justice transitionnelle la présidente Gbadé a exhorté les jeunes à jouer leur partition dans le processus de justice transitionnelle en terre ivoirienne.
Elle a surtout insisté sur le rôle de ces derniers dans la construction de la mémoire du pays.
« Le travail que vous faites aujourd'hui va servir de mémoire aux générations à venir. Il faut que vos descendants puissent savoir ce qui s'est passé en Côte d'Ivoire comme crise afin d'éviter les erreurs de leurs parents.»,a conclu la vice-présidente du Réseau Action Justice et Paix.
Notons qu'au cours de cet atelier d'interactivité, les jeunes ont pris part à des animations, chants et travaux à vocation mémorielle.
Jean Chresus
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