Guillaume Soro en septembre 2018 sur les champs Élysées à Paris

Son retour au pays avait été annoncé pour cette rentrée de septembre mais, hors du pays depuis fin juin dernier, Guillaume Soro va prolonger son séjour à l’extérieur.

En effet, sauf changement de dernière minute voire urgence, l'ancien président de l'Assemblée nationale restera encore un peu en France, en région parisienne là où il jouit d'une résidence.

KOACI apprend de sources proches du député de Ferkessedougou qui a mis les voiles après une cabale médiatique lui prêtant des liens avec des organisations terroristes et l'humiliation du combat politique perdu qui s'est soldé par son éjection de l'APF aux forceps, que Guillaume Soro préfère prendre un peu de recul avec le jeu politique local, certes, encore au ralenti, et profiter, entre autres, de ses enfants et se concentrer sur ses prochaines actions annoncées avec son mouvement GPS (voir article lié, ndlr) qui se dérouleront dans et outre l’hexagone.

Si ça sortie parisienne d'aout dernier devant des jeunes connectés revêtait plus de l'ordre du spectacle de vacances scolaires que du sérieux politique (voir article associé, ndlr), Guillaume Soro, dont on attend la vision pour la présidentielle de 2020 si tant est qu'il soit candidat, serait depuis quelques semaines plongé dans des livres de politique, peut être pour parfaire un programme.

"Il ne nous prend plus au téléphone depuis quelques semaines" rapporte un de ses proches collaborateurs.

Coupé quasiment de tout, ayant bloqué un grand nombre de ses proches, comme reclus sur lui même pour méditer, Guillaume Soro qui aurait par ailleurs souhaité rencontrer Laurent Gbagbo en Belgique et qui ferait face à un niet catégorique de ce dernier pour l'heure, n'est contraint d'aucune pression sécuritaire qui pourrait justifier une sorte d'exil, sans nul doute, momentané pour assoir une stratégie depuis la France, hors de porté de tirs locaux, en vue de gonfler ses chances pour la succession d'Alassane Ouattara.

Amy Touré