Burkina Faso: Syndicats et OSC interpellent sur la situation nationale
Ouiry Sanou en rouge
Des syndicats et des organisations de la société civile ont manifesté samedi lors d'un meeting à Ouagadougou pour s'indigner et dénoncer la situation nationale au Burkina Faso, "caractérisée par la persistance et la violence des attaques terroristes, les menaces et les assassinats, la violation des libertés démocratiques et syndicales, le pillage des ressources, le non respect des engagements".
Selon le secrétaire général de l'organisation démocratique de la jeunesse (ODJ), Ouiry Sanou, le Burkina Faso "vit aujourd'hui l'une des pages les plus sombres de son histoire".
" L'une des dernières attaques, à la fois emblématique et symboliques de l'incapacité de nos autorités ets l'hécatombe de Koutougou qui a fait au moins 24 de nos jeunes soldats tués et de nombreux dégâts matériels", a-t-il rappelé.
"Rien qu'au cours du mois d'août, il a été relevé une dizaine d'attaques terroristes ayant occasionné plus d'une quarantaine de morts et des dizaines de blessés ", a-t-il rappelé pour justifier l'échec du régime à accomplir ses promesses de campagne.
"Malgré le contexte sécuritaire difficile, nos autorités continuent de se livrer à leur sport favori : les détournements des deniers publics et le pillage de nos ressources avec la complicité de sociétés étrangères de pays impérialistes à qui elles garantissent une impunité totale", a-t-il déploré.
"La situation socioéconomique reste marquée par l'aggravation de la misère caractérisée par la persistance de la vie chère, le chômage massif des jeunes, les difficultés d'accès à l'éducation, aux soins de santé, au logement décent, la crise d'eau et.de l'électricité, ainsi que l'inaccessibilité des denrées de première nécessité", a déclaré le président des centrales syndicales, Georges Kouanda.
Un autre fait marquant de la vie nationale, c'est la persistance de l'insécurité avec la poursuite de attaques terroristes qui ont causé et continuent de causer des centaines morts parmi les forces de défense et de sécurité (FDS) et les populations civiles, a souligné M. Kouanda.
Selon M. Sanou, le bilan des attaques terroristes depuis 2016 fait état de 500 morts, des centaines de blessés, plus de 240.000 déplacés, environ 2000 écoles fermées, de même que de nombreux centre de santé.
Avant de se donner rendez-vous le 16 septembre pour une marche meeting à la place de la nation, les manifestants ont scandé " vérité et justices pour tous les crimes économiques et de sang", "non aux assassinats ciblés et de masse", " non aux violations des libertés démocratiques et syndicales ", " oui, à l'amélioration des conditions de vie et de travail des populations".
Boa, Ouagadougou
Infos à la une
En tant qu'observateur à distance, je retiens les attaques terroristes qui selon moi reste la plus primordiale des priorités dans votre pays frère. On espère que tous les fils et filles de votre pays pourront galvaniser leurs efforts et intelligences pour faire un front commun face à votre ennemi. L'heure est grave à mon sens... On observe...
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire