Simone Gbagbo à la place Madingbé de Séguéla (Ph KOACI)

L’ancienne première dame ivoirienne Simone Gbagbo a entamé depuis dimanche dernier une tournée dans le département de Séguéla.

Accompagnant, Youssoufou Fofafna, président du mouvement la « voix du nord », chez ses parents, Simone Gbagbo a profité de son déplacement dans le nord ivoirien pour effectuer une série de tournées dans différentes localités du département de Séguéla, dans la région du Worodougou.

Hier mardi, marquant la fin de 3 jours de tournée dans le département de Séguéla, l’ancienne députée d’Abobo a animé un meeting à la place Madingbé de la ville, comme constaté sur place par KOACI.

Ayant à ses côtés le PDCI-RDA de Bédié et le RACI de Soro Kanigui, Simone Gbagbo a appelé le RHDP, parti au pouvoir, à ses côtés pour parfaire la réconciliation vraie.

«J’appelle le RHDP  à nos côtés pour faire la réconciliation, frères, demandez au RHDP de nous rejoindre pour qu’ensemble on s’asseye pour faire la réconciliation pour réunifier notre nation »,a-t-il déclaré, avant d’ajouter qu’il faut que les élections prochaines se passent sans palabre.

«Il faut que les élections se déroulent cette fois-ci sans palabre. Mais pour que les élections se déroulent sans palabre, il faut qu’on s’asseye autour d’une table pour adopter les mêmes textes.», a-t-elle ajouté.

Simone Gbagbo a demandé à ses hôtes de pardonner et d’accepter également de demander pardon pour que la Côte d’Ivoire aille de l’avant.

«Je suis venue pour dire que le temps de la réconciliation est arrivé. Pour qu'il y ait la paix, il faut la réconciliation. Ce n'est pas une affaire des politiques seuls. Il faut prier pour les hommes politiques. Peut-être que j’ai fait quelque chose et puis je ne suis pas au courant, pardonnez-moi, peut-être que Gbagbo Laurent vous a fait quelque chose et puis il n’est pas au courant, pardonnez à Gbagbo Laurent, peut-être que le FPI a fait quelque chose qui vous a blessé, pardonnez au FPI, mais en même temps que vous dit que j’ai pardonné. Nous devons nous réconcilier, on pardonne et puis on demande pardon.», a-t-elle déclaré.

Enfin, profitant de sa présence dans la région du Worodougou, l’ancienne première dame a affirmé que rien n’est bouclé et géré, comme l’affirme certaines personnes.

«Je suis venue dans le Worodougou parce que j’entendais beaucoup de choses. On dit là-bas c’est une région bouclée, gérée, calée. Je voulais venir voir et je suis venue, j’ai vu comment la population de Séguéla m’a accueilli. Je suis venue semer les graines de la réconciliation», a-t-elle conclu.

Jean Chrésus