Burkina Faso: Le verdict du procès du putsch prononcé le 2 septembre
Le procès du putsch
Le verdict du procès du putsch manqué de septembre 2015 au Burkina Faso sera prononcé le 2 septembre prochain, a indiqué ce lundi le tribunal militaire.
A l'issue de l'audience sur les questions auxquelles devront répondre les juges lors de la délibération, le président du tribunal a indiqué que le verdict du procès sera prononcé le lundi prochain.
Lors de l'audience, le tribunal a présenté les questions auxquelles les juges devront répondre par oui ou non.
Il s'agit essentiellement de : "L'accusé est-il coupable des faits d'attentat à la sûreté de l'État ?", "L'accusé est-il coupable en connaissance de cause d'avoir aidé ou assisté le général Gilbert Diendéré dans les faits d'attentat à la sûreté de l'État ?", "L'accusé est-il coupable étant Burkinabè d'avoir entretenu une intelligence avec une puissance étrangère ?", "L'accusé a-t-il fourni de l'aide ou de l'assistance pour des faits de trahison ?" "Existe-t-il des circonstances atténuantes ?".
A l'énoncé de ces questions, Me Dieudonné Bonkoungou a souhaité une reformulation de certaines questions et le retrait du nom du général Diendéré, présenté à l'avance comme coupable.
"Il s'agit pour le tribunal de dire si les faits incriminés constituent un attentat par exemple", a-t-il cité en exemple.
Formuler les questions comme le souhaite la défense, "c'est ramener le procès à des débats qui n'ont pas lieu d'être", a estimé Me Awa Sawadogo, un avocat de la partie civile.
Pour Me Hervé Kam, les questions sont bien formulées, car il ne "faut pas confondre les faits et la qualification des faits".
Selon lui, citant la disposition de la loi, la formulation est "L'accusé est-il coupable d'avoir commis tel fait?"
Sur leur demande, le tribunal a fourni une copie des questions aux différentes parties avant de lever l'audience qui s'achèvera le 2 septembre avec le verdict.
En rappel, 84 personnes, essentiellement des militaires de l'ex régiment de sécurité présidentielle (RSP), l'unité d'élite qui avait perpétré le coup d'État le 16 septembre 2015 sont poursuivis devant la justice.
Les présumés cerveaux, le général Diendéré Gilbert et Djibrill Bassolé risquent la prison à perpétuité, une peine requise par le parquet militaire à leur encontre.
Boa, correspondant permanent de KOACI au Burkina Faso
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Je vous le dis. Convoquez le chef moustique de CIV,.notamment soro francophonie (qui veut prendre la nationalité turque aux dernières nouvelles. Mdrrr...) Il en sait beaucoup... Il est dans la grande France aujourd'hui dans un hotel. Faites formellement la demande au pouvoir d'Abidjan et on ira le chercher pour des besoins d'enquête avec Interpol...
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