Marius Konan député du PDCI (Ph KOACI)

Après la sortie de Moussa Faki Mahamat, président de la commission de l’union Africaine (UA) saluant l’adoption par les deux chambres du parlement et la promulgation de la loi portant recomposition de la commission électorale indépendante (CEI), des avis se font savoir.

Marius Konan, député du PDCI dans un avis émis dont KOACI dispose d’une copie a tenu à faire un recadrage.

Le député du PDCI précise que l’affaire « APDH contre Etat de Côte d’Ivoire » portée devant la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples(CADHP) n’est pas une affaire administrative et qu’elle n’a jamais été soumise à la commission de l’Union Africaine.

Ainsi pour lui, la déclaration de l’UA ne dit rien sur la loi portant recomposition de la CEI et qu’elle se satisfait juste que la décision de la CADHP ait servi de motif pour ouvrir les discussions sur cette recomposition.

Précisant qu’en espèce il ne s’agissait pas d’une recommandation de l’UA auquel la Côte d’Ivoire a fait droit pour lequel un avis du Président de la commission de l’UA pourrait être nécessaire, Marius Konan ajoute qu’il s’agit plutôt d’exécution d’une décision de justice.

«En l’espèce, C’est à la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples et à elle seule qu’il revient d’apprécier le rapport que doit lui soumettre l’État de Côte d’Ivoire sur la mise en œuvre de la décision de ladite Cour », a-t-il fait remarquer.

Enfin le député du PDCI affirme qu’en faisant cette déclaration suspecte, le Président de la Commission de l’Union Africaine semble s’immiscer dans un domaine au-dessus de ses compétences. Toute chose capable d’entamer dangereusement le sérieux et la confiance que l’on accorde à cette organisation.

Jean Chrésus