Les jeunes de Botro à la JIJ au foyer polyvalent nanan Totokra (ph KOACI)

La coordination départementale de Botro a accueilli ce Vendredi 15 Août au Foyer Polyvalent nanan Totokra de la localité, les membres du Parlement des Jeunes de Côte d'Ivoire (PJCI) pour la célébration de la Journée Internationale de la Jeunesse (JIJ) 2019, qui est célébrée en principe le 12 Août de chaque année. La région de Gbêkê à travers Botro choisi pour l'occasion à en croire le président national du PJCI, serait l'une des deux régions du pays touchées par le thème de cette édition " La migration de la Jeunesse, facteur pour le développement et de la Paix en Côte d'Ivoire". Avec pour objectif de former et transformer une nouvelle jeunesse pour la relève en Côte d'Ivoire, le PJCI compte s'impliquer dans la sensibilisation des jeunes à travers cette JIJ.

« Nous devons croire en nous en tant que jeunes. Nous avons du potentiel et l'intelligence que nous pouvons mettre au profit de la Côte d’Ivoire en créant nous-mêmes nos propres entreprises (...) La cause de cette immigration clandestine aussi, c'est la crise socio-politique en Côte d'Ivoire. Nous interpellons la classe politique de la droite comme de la gauche pour qu'elle garantisse la cohésion entre les ivoiriens pour que la jeunesse puisse avoir des lendemains meilleurs et bénéficier des programmes d'emplois (...) Nous pouvons opter pour la migration mais dans la plus bonne des manières. Que les jeunes sachent que le pays a de la matière et du potentiel...» a indiqué Vah Yao Josué, président national du PJCI.

Plusieurs jeunes, venus de différentes agglomérations, ont assisté à la conférence de la fondation Friedrich Ebert Stiftung donné par son conseiller politique en charge des syndicats, des partis politiques et de la migration Séraphin Konan Kouamé.

« Quand je parlais de cette mentalité de sorcier qui crée des problèmes de cohésion sociale, c'est à dire que c'est cette mentalité qui ne nous permet pas d'évoluer. Cette mentalité qui nous retient par rapport à certaines croyances qui ne sont pas des fois scientifiques. Cette mentalité qui nous retient par ce qu'on se dit si tu réussis, le sorcier va te tuer, le sorcier va t'abattre. Il faut que nous, au niveau de la Jeunesse, on puisse s'insérer dans une certaine dynamique de réussite et non se dire que les pesanteurs c'est notre culture et nos coutumes. Il faut sortir de tout ça pour travailler de façon scientifique et évoluer...» a révélé le conférencier Séraphin Konan Kouamé.

Après Botro, le cap sera mis sur la région de la Nawa précisément à Soubré pendant la première semaine du mois de Septembre, pour une formation et sensibilisation des jeunes sur le phénomène de l'immigration clandestine des jeunes pour la 31ème étape.

T.K.Emile