Cameroun: Traité de sataniste par certains, DJ Arafat fait la une de la Crtv dans un contexte polémique
De gauche à droite Tenor artiste camerounais et Dj Arafat artiste Ivoirien
Alors que certains médias camerounais s'interrogent sur le côté sataniste de DJ Arafat, la Cameroon Radio and Television (Crtv, à capitaux publics) rend hommage ce vendredi à l'artiste ivoirien.
Le documentaire de la télévision à capitaux publics est prévu sur Crtv News (Canal 306) et en live sur sa page Facebook de 10 à 12heures locales (9 à 11heures TU).
Annonce de la Crtv
De nombreux internautes critiquent la télévision à capitaux publics de "faire la part belle" aux artistes étrangers au détriment des locaux dont certains sont malades et appellent à l'aide.
Dans ce registre, Marthe Zambo, Mama Nguea, Henri Njoh artistes camerounais à la réputation établie, sont annoncés très malades.
"Si la Crtv organisait seulement une soirée de levée de fonds en hommage à tous nos anciens ou encore en mettant un numéro vert, je ne doute pas que la générosité des camerounais suffirait largement. De grâce, protégeons nos icônes surtout celles qui par le passé ont hissé les couleurs de notre pays très haut", écrit un internaute.
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Jeudi, 237 online, un site camerounais d'informations s'interrogeait sur le côté sataniste de l'artiste ivoirien.
"DJ ARAFAT était-il Sataniste comme beaucoup de grands artistes ?" s'interroge le journal en titre.
Le site d'informations poursuit sur sa lancée, "le succès et la mort tragique de DJ Arafat ont-ils une explication mystique? Difficile à affirmer même si l’artiste du coupé-décalé arborait des signes qui interpellent : des bagues gothiques avec des similitudes avec celles des grands satanistes, dont la position des doigts symbolisant les cornes".
La mort de l’enfant terrible de Yopougon continue d'émouvoir ses nombreux fans camerounais. Plusieurs médias locaux ont annoncé son décès et ressassé les meilleurs souvenirs de l'artiste dont ses nombreux passages au Cameroun où l’ivoirien semble avoir dompté toute une génération.
Armand Ougock, correspondant permanent de KOACI au Cameroun
(+237) 691 15 42 77 ou cameroun@koaci.com
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Certains Camerounais n'aiment pas les Ivoiriens. Ils sont jaloux de notre pays et souhaitent sa destruction.
Rappelons aux Camerounais que dans les années 70-80, leur musique était la seule écoutée en CI. On ne jurait que par elle. Que leurs artistes se remettent donc au travail
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