Togo: Le PNP dénonce « une persécution d'Etat » et interpelle le pouvoir
Difficulté de passage pour des militants du PNP (ph)
Le Parti National Panafricain (PNP), un parti de l’opposition au Togo, dénonce des entraves et restrictions de liberté qu'il rencontre dans le pays et le harcèlement politico-militaro-judiciaire dont il est victime. Tout en invitant le pouvoir à faire cesser les violations relevées, le PNP a pris l’opinion nationale et internationale à témoin de ce qui se passe au Togo.
Dans une déclaration rendue publique à Lomé, Dr Sama Kossi, le Secrétaire général du PNP a fait état des entraves dont le parti rencontre dans l’exercice de ses activités et le cas de certains de ses responsables et militants qui ont été arrêtés ou assujettis à un contrôle judiciaire.
Pour des cas liés à l’interpellation de ses membres, le PNP a établi que des responsables, des militants et des sympathisants issus de ses rangs « sont arbitrairement détenus » et les a chiffré à 39 personnes comme étant des « détenus politiques arrêtés au cours des manifestations pacifiques et à domicile ».
Apres avoir relevé ces irrégularités, le PNP a estimé bien quêtant légalement constitué, il « subit, de façon permanente, une persécution d’Etat de la part des forces de la Gendarmerie nationale et de la Police nationale, agissant aux ordres des préfets, sous la responsabilité du ministre de tutelle, ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités Locales ».
Outre ces interpellations, le PNP, dont le leader Tipki Salifou Atchadam est invisible depuis un certain temps dans le pays, dénonce l’impossibilité dont il fait pour tenir des réunions hebdomadaires car la police et la gendarmerie n’hésitent pas à prendre d’assaut les lieux de réunions.
Au regard de certains faits listés, le PNP dit protester et condamner la persécution d’Etat dont il est victime, à travers le harcèlement de ses responsables nationaux, ses responsables locaux, ses militants et ses sympathisants sur l’ensemble du territoire national. Il exige par conséquent l’arrêt immédiat des violences des forces de police et de la gendarmerie contre les réunions hebdomadaires, lesquelles sont un devoir constitutionnel de tout parti politique.
Mensah correspondant permanent de KOACI au Togo, Nigeria et Ghana
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Eh ces minables opposants Africains... Ils voient persécution partout et en tout...Han... Cela me rappelle bien les hémorroïdes du chenapan adultérin gbagba chez nous en CIV... Même la piètre vaseuse de bestiole pondeuse de @batard-ni dit qu'elle est persécutée dans l'exécution de ses activités de pétassée avec les animaux... (Incroyable...Mdrrr) Mais bon, on observe so-le-ment...
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