Sénégal: Deux semaines après, les Sénégalais contestent le but algérien lors de la finale de la Can 2019
L’action du but lors de la finale de la Can 2019 Sénégal – Algérie
Au Sénégal moins de deux semaines après la finale de la Coupe d’Afrique des Nations, remportée 1 but à 0 par les Fennecs Algériens devant les Lions de la Téranga, place à la contestation du but gag qui a donné la victoire à l’Algérie, comme constaté par KOACI.
Et la constatation vient de toute part. Dans les médias, sur les réseaux sociaux, dans les discussions entre jeunes… les Sénégalais ne sont pas d’accord avec le but validé par l’arbitre camerounais dès la 2e minute de la rencontre.
Et dans cette contestation, même les Scientifiques sont présents. En effet, c’est au plus fort de la contestation qu’un Scientifique sénégalais a publié un texte pour démontrer que le but est à remettre en question.
« Beaucoup de voix se lèvent. Certaines pour apporter contributions, d’autres pour approches. Toutes semblent pertinentes. À l’humble avis de l’apprenti scientifique que je suis, une petite analyse s’impose. Ce but que d’aucuns qualifient de ‘’mystérieux’’ mérite qu’on s’y penche », a d’abord écrit Fallou Diouf .
Poursuivant, celui qui se présente comme un « apprenti Scientifique » défini : « Soit la balistique du projectile, décrit avec les conditions initiales en physique qui suit une trajectoire de type parabolique. La surface de la terre est naturellement plane et est considérée comme axe horizontal sur lequel serait mesuré la balistique du projectile ».
Et d’ajouter : « On considère Yo comme étant la hauteur initiale du projectile par rapport à l’horizontale ; V: la vélocité ou vitesse du projectile ; a: accélération gravitationnelle au Caire = 9.81 m/s2. D est défini comme étant la distance entre la position du tir de Bounedjah et la ligne lui séparant le trait d’union but », note-t-il, ajoutant que ce qui est intéressant c’est qu’il est obligé de définir un autre variable Y1 pour vérifier la condition de pénétration à la ligne de but.
« On définit alors une variable Y1 vérifiant la condition Y1 yo ne vérifie pas Y1 », trouve-t-il. Et de conclusion : Ce but défie les lois physiques ».
Ainsi, il pose une hypothèse : « il y a une forte probabilité que le ballon ait été dévié par le fil de la caméra centrale du stade international du Caire ». Avant de préciser que cette étude pourrait connaître une perspective de solutions. « Elle est loin d’être exhaustive », reconnaît-il.
La Presse aussi conteste
Du côté du groupe de presse Emedia également la question est soulevée. Selon les confrères, il s’agit de poser la question de savoir « si le but encaissé par le Sénégal n’était pas valable ? »
Pour les journaliste les vidéos du but gag partagées sur les réseaux et provenant de l’angle de la caméra logée en haut de la tribune présidentielle du stade international du Caire.
« Concrètement, elle montre, plus clairement, ce que tout le monde avait senti, pensé ou dit : le ballon a eu une trajectoire curieuse. Très curieuse. Au point de fausser grandement l’appréciation du gardien de but sénégalais, Alfred Gomis qui comme beaucoup, avait cru que le cuir se dirigeait forcément hors du rectangle vert et par-dessus de sa cage tant elle avait pris de la vitesse et de la hauteur après que le tir de Bounedjah a été dévié par le tacle de Salif Sané », commentent les journalistes.
À les en croire, sur la vidéo, il est clair que la trajectoire et la vitesse changent trop brusquement, laissant penser à un impact. « A y voir de près, il semble avoir touché un des éléments de la spidercam (peut-être un des fils qui tiennent solidement l’appareil), la célèbre caméra qui surplombe les pelouses lors des grandes occasions, prenant les vues ariennes pendant le match mais également certaines vues rapprochées en avant-match, lors de la présentation des joueurs ou encore des warm-up. », notent-il.
La Spidercam (caméra araignée) est un système de câbles qui permet à une caméra de télévision ou de cinéma de se déplacer dans l’espace. Spidercam est un terme déposé par son inventeur Jens C. Peters, qui s’est inspiré de la Skycam (caméra du ciel, ou caméra aérienne), créée en 1984 aux Etats-Unis. C’est un dispositif permet aux caméras de cinéma et de télévision de se déplacer verticalement et horizontalement sur une zone prédéterminée, généralement le terrain de jeu d’un évènement sportif comme un terrain de cricket, un terrain de football ou un court de tennis.
Ainsi se pose une seul et unique question un ballon a-t-il déjà touché le dispositif de la spidercam en plein match ?
« Oui. Il y a plusieurs cas de matchs lors desquels le ballon a heurté les fils ou la caméra même, déviant la trajectoire du ballon et gênant, par la même occasion, l’appréciation des acteurs. Exemple d’un match de la Ligue des Champions Zone Asie, lors duquel le ballon, à deux reprises, heurte le fil du dispositif de la spidercam. A chaque reprise, l’arbitre a arrêté le jeu avant de le faire reprendre par la balle à terre », informent-ils.
Mais pour eux, comme la fameuse main de Maradona, un fait de jeu que personne n’a soupçonné à temps réel a eu un impact certain sur le résultat d’un match d’une grande importance, d’autant plus que c’est ce but qui offre le titre à l’Algérie, la partie se terminant sur le score d’un seul but.
« Deux semaines plus tard, contester ce résultat pourrait laisser une image très négative de mauvais perdant collée au Sénégal, surtout après l’épisode de la reprise du match contre l’Afrique du Sud en 2017, des éliminatoires de la Coupe du monde, après constatation que l’arbitre avait été mouillé dans un scandale de corruption et après celui, en coupe d’Afrique des U17, avec la sanction contre la Guinée, pour fraude sur l’âge, profitant également au Sénégal, qualifiée en Coupe du monde de la catégorie », commentent -ils.
Et de terminer pour dire que pour l’histoire, il semble important que le Sénégal saisisse officiellement les instances dirigeantes du football (CAF et FIFA) pour avoir une position claire sur cet incident qui a échappé à tout le monde pendant le match.
« La fédération peut demander une enquête ou faire visionner les images pour confirmer ou infirmer que la balle a eu un contact avec un élément extérieur. Cela ferait jurisprudence et inciterait les arbitres et tous les acteurs à être davantage regardants sur chaque détail concernant un but dans un match. Ce, d’autant plus qu’avec l’introduction de plus en plus grandissante de la technologie dans le sport, certains aspects peuvent être omis. Mais cela ne concerne pas que la technologie. Dans le contexte du continent africain où la plupart des stades sont ouverts (pas qu’en Afrique), un ballon peut, par exemple, heurter un oiseau ou un autre ovni et changer de trajectoire. C’est un débat que le Sénégal devra poser, en guise de contribution pour la marche de ce sport populaire. Et, à défaut de remporter un trophée, cela mériterait une reconnaissance inestimable si jamais cela aboutissait à un nouveau toilettage des textes qui, depuis 1886, n’ont jamais été figés ».
Sidy Djimby Ndao Correspondant permanent de KOACI au Sénégal
+ 221773243692 ou sn@koaci.com
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Lolll... Ne me faites pas renverser mon verre de vin sur mon tapis moyen-oriental... Stop it!!!... De grâce stop it!!!... Félicitations aux Algériens... On avance...
J'ai regardé plusieurs fois ce but Algérien.... C'est un but NORMAL... Quand un défenseur dévie le tir d'un attaquant dans une telle condition , le ballon prend une trajectoire quelconque et souvent bizarre.
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