Théophile Soko Waza devant ses partisans au Plateau (Ph KOACI)

Le président de la 4^ème voix, la voix des sans voix, Théophile Soko Waza n’est pas optimiste en ce qui concerne l’élection présidentielle de 2020.

Il l’a fait savoir le weekend dernier devant la presse à Abidjan au Plateau lors d’un débat public, comme constaté sur place par KOACI.



Dressant un tableau sombre de la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire, Théophile Soko Waza, président du mouvement la 4^ème voix, s’est montré pessimiste.

Pour le président de la 4è voix, qui dit ne pas parler au nom d’une chapelle politique mais plutôt des sans voix, l’histoire de la Côte d’Ivoire a été émaillée de 1995 à 2010 de violences qui ont endeuillé le pays.

Il a affirmé que l’organisation des élections en Côte d’ivoire et la commission électorale indépendante (CEI) ont toujours été des sources de conflit.

« Nous ne sommes pas d’accord avec la violence et nous devons travailler pour que les citoyens vivent paisiblement. Quand on analyse la situation, il y a deux choses, l’organisation des élections source de conflit et de guerre et la CEI. Dans toutes ces violences, les leaders sont toujours épargnés, deuxième éléments qui apporte la violence, c’est la constitution », a-t-il déclaré.

Le Président de la 4ème voix profitant de cette rencontre s’est montré très pessimiste pour l’élection présidentielle de 2020.

Pour lui, la Côte d’Ivoire est sur un volcan dormant. Il a fait remarquer que Bédié, Gbagbo et Guéï étant parti par la force, le chef de l’Etat Alassane doit faire attention, par ce qu’il risque lui aussi de partir par la force.

«La Côte d’Ivoire est sur un volcan dormant, Bédié, Guéï, Gbagbo sont parti s par la force, le président Ouattara doit faire attention parce que s’il ne fait pas attention, il risque de partir par la force», a-t-il affirmé.

Enfin lançant un appel au chef de l’Etat, Théophile Soko Waza a invité Alassane Ouattara à permettre une transition pacifique du pouvoir en organisant des élections crédibles et non de donner le pouvoir à quelqu’un de son camp.

«Nous lançons un appel au président Ouattara, le cadeau qu’il peut faire à la Côte d’Ivoire c’est de permettre une transition pacifique en organisant des élections crédibles et non donner le pouvoir à quelqu’un de son camp», a-t-il conclu.

Jean Chrésus