Sanogo Bassirima mercredi à Bouaké (ph KOACI)

Le budget de l'État, étant écrit dans un langage technique difficile à comprendre par tous, le gouvernement a alors décidé de faire un document plus simple, avec peu de pages et facile à comprendre par tout le monde. C'est dans cette optique qu'une mission du secrétariat d'État auprès du Premier Ministre, chargé du budget et du Portefeuille de l'État, a séjourné ce Mercredi 24 Juillet à Bouaké.

Visant à demander à la population de mieux comprendre le projet du budget citoyen, s'en approprier et pouvoir agir avec l'État pour leur bien être social, une campagne de sensibilisation a été faite au Centre Culturel Jacques Aka de Bouaké comme constaté sur place par KOACI, demandant à la société civile après consultation, comment souhaiterait-elle que les éléments qui traduisent la politique économique et sociale de l'État soient traduites ?

Vue de la réunion du jour à Bouaké

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« Il est bon pour la population de savoir comment le budget est monté. Tout le monde ne sait pas ce que c'est que le budget. Il y a en qui disent que c'est quoi et ils ne nous donnent rien dans le budget. Il fallait leur montrer qu'il n'y a pas un champ de l'État quelque part. L'État doit lever des fonds pour faire face à leurs préoccupations. Comment ces moyens là sont mobilisés, c'est ce qui est traduit dans le budget citoyen en des termes simples. On leur a dit, c'est les impôts, la douane et tout autre objet que vous achetez dans un supermarché, il y a toujours une petite taxe là dedans qui revient à l'État.

Quand l'État mobilise ces fonds et que ça ne suffit pas, on s'adresse à l'extérieur à des banquiers pour demander de compléter les moyens de l'État afin de faire face à ce qu'il décide de faire comme dépense. Des dépenses en générale faites dans les hôpitaux, les voiries, les écoles et toutes autres actions qui pourraient être pour le bien-être de la population. Il faut que la population s'approprie ce budget pour que elle-même puisse aller vers l'État pour montrer les actions en sa faveur qui devraient être prises en compte...» a indiqué Sanogo Bassirima, inspecteur auditeur général à la direction des budgets et des finances.

Se disant satisfaits de des différentes communications faites, des participants ont salué la thématique mise place pour une société civile en phase avec la loi des finances.

T.K.Emile, correspondant permanent de KOACI à Bouaké