Côte d'Ivoire: La promotion promise d'un agent d'hôpital tarde, il diffame ses responsables sur les réseaux sociaux
L’agent
Voici un individu qui apprendra à ses dépens que la diffamation portant atteinte à l’honneur d’une personne physique ou morale peut conduire en prison.
Le denommé KKY employé comme agent dans un hôpital semi public, est soupçonné d’avoir diffamé via les réseaux sociaux ses responsables et terni l’image dans son lieu de travail.
Et pourtant, ses patrons lui avaient promis une promotion suivie d’une revalorisation salariale. Mais oubliant que la patience est un chemin d’or, il s’en est pris autrement.
La Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC) a interpellé ce dernier, suite à un constat fait par l’un des responsables de l’établissement sanitaire.
Selon les informations rapportées, il a fait une publication via un forum dénigrant l’hôpital où il est employé.
Sous cette publication des commentaires peu agréables pleuvent. Chacun y va de son interprétation avec des propos susceptibles de tenir l’image de l’hôpital, explique-t-on.
Offusqué et inquiet de cette situation, un responsable dont- il travaille sous l’autorité, va saisir la police en charge de de la Lutte Contre la Cybercriminalité pour élucider la situation.
L’enquête ouverte et les investigations techniques du Laboratoire de Criminalistique Numérique (LCN), ont permis de découvrir l’identité réelle du responsable de tout ce grabuge. Interpellé, ce dernier est conduit dans les locaux de la PLCC.
Il se trouve que c’est un employé dudit hôpital, qui n’est autre que KKY. Il avoue les faits pendant son interrogatoire.
Il explique que c’est par frustration qu’il a agi de la sorte. Et l’objectif de tout cela était d’accélérer sa promotion promise par ses patrons, qui tardait à arriver.
Il n’a pas réalisé la gravité de cet acte diffamatoire surtout fait au moyen d’internet, considéré de cybercriminel. KKY a été déféré devant le Parquet.
Le désormais ex agent de l’hôpital semi-public pourrait être poursuivi pour diffamation de personne morale sur Internet et risquerait une peine allant de 5 à 20 ans d’emprisonnement si, sa culpabilité est reconnue par la justice, indique-t-on.
Donatien Kautcha, Abidjan
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Un peu de patience, voyons ! C'est quoi ces comportements bétéiques ? Toujours sang chaud chaud cherchant et voyant la violence et les révolutions partout... On avance... ????
Certainement un fils de clandestin, d'aventurier.
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