Côte d'Ivoire : Zone de libre-échange (ZLECAF), le continent peut-il relever ce défi colossal ? Quel sort pour les pays qui n'ont pas accès à la Mer ?
© koaci.com – Samedi 13 Juillet 2019 -Le 12ème Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine (UA) dont les travaux se sont déroulés le dimanche 07 juillet 2019à Niamey au Niger, a été marqué par le lancement de la phase opérationnelle de l’Accord sur la Zone de Libre Echange Continentale africaine (ZLECAF).
Selon le président ivoirien, Alassane Ouattara, lors de retour au pays mercredi, tous les Chefs d’Etat présents ont fait le constat que l’Afrique venait de faire un « pas important et remarquable » vers l’intégration complète du continent, après la mise en œuvre du Passeport biométrique et la création des Communautés régionales.
Mais il a reconnu que des défis restent encore à relever avant la mise en œuvre effective de cet instrument d’intégration économique.
Le chef de l’Etat ne croyait pas si bien dire, car des obstacles demeurent pour la réalisation de ce projet. Surtout, la levée définitive des entraves au développement des échanges intra-africains.
Certains pays qui n’ont pas accès à la mer sont désavantagés par ce projet. Ils craignent aussi de ne pas avoir accès aux grands marchés et que ce projet favorisent les puissances économiques d’Afrique que sont, l’Afrique du Sud, le Nigeria et l’Egypte etc... Le défi est donc colossal.
Selon Pierre Jacquemot, chercheur à l’Institut de Relations internationales et stratégiques (IRIS) et ex-ambassadeur français au Kenya, au Ghana et en RD Congo, au-delà des problèmes techniques d’harmonisation des règles commerciales, il existe des tensions politiques.
Notamment celles entre le Maroc et l’Algérie qui ont pour conséquence la fermeture de la frontière entre les deux pays, ce qui oblige à passer par l’Espagne pour les échanges commerciaux. Il pose aussi la question de l’insécurité dans certaines régions comme le Sahel, en particulier entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, dans la région des Grands Lacs, ou encore dans un pays comme la Centrafrique, loin d’être sécurisé.
« Le troisième grand défi est d’ordre logistique. Aujourd’hui, il coûte entre trois et six fois moins cher de faire venir un conteneur par la mer de Shanghai à Douala (Cameroun), que de transporter ce même conteneur sur la route entre Douala et N’Djamena (Tchad). La plupart des infrastructures sont tournées vers l’exportation des marchandises en dehors du continent africain, c’est un héritage colonial. Il va donc falloir recentrer complétement les flux de marchandises à l’intérieur de l’Afrique », a-t-il relevé dans un entretien accordé à France 24.
Si, les présidents africains veulent réussir à créer cette zone de libre-échange, qu’ils y mettent la volonté politique pour relever tous ces défis dans la durée, car selon M. Pierre Jacquemont, Il faudra 10 ans minimum pour la réalisation du projet.
Donatien Kautcha, Abidjan
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Question qui ne mérite même pas d'être posée ? La zone de libre échange est justement ce méchanisme qui délivrevpour ainsi dire les pays sans accès maritime... Un pays peut avoir accès à la mer et ne peut être dynamiquement impliqué dans les échanges ou le commerce mondial. Par exemple Benin, ou Togo entre autres. Notre vrai problème ce sont les infrastructures routières, portières et aéroportuaires au sein des Etats et entre les Etats... C'est tout... Le projet est sublimement ambitieux et superbe. Il était temps... On avance... Vive la zone de libre échange...
@peace101 arrête tes frappes là , tu crois qu'on parle dans le billard. d'abord qu'est ce qu'on appelle biens autorisés ? la brèche est ouverte, les occidentaux viendront créé des sociétés, qui a leur tour produiront des biens ''LOCALES'' qui seront marqué du seau de pays africains. par conséquent deviendront des biens autorisés. hélas, bel esprit mais aucune protection de nos champions économiques
@Joelstar... Où est le mal à ce que les compagnies occidentales viennent sur notre continent ? Le portable que tu as ? L'électricité ? Ta voiture ? Dis-moi ce sont des individus noirs dans ton village ou le mien qui les ont faits ? Non arrête ces reflexions refractaires de pseudo panafricanistes mal informé sur les réalités du monde ... Que dis-tu des centaines de milliers voire millions de boulots qui en découleront... Si tu me dis que nos chefs d'état doivent doivent mettre en place des cadres juridiques forts pour assurer er garantir la CONCURRENCE juste de TOUS, là d'accord mais tu ne sais même pas fabriquer du chocolat et/ou une aiguille et c'est toi le dernier de la classe qui te plaint... Voyons ! On va avancer ou quoi ?
Ce "ZLECAF" est une autre comédie sous-régionale qui s'ajoute aux autres ....
ESPÉRONS QUE CETTE NOUVELLE TROUVAILLE N'ACCOUCHERA PAS D'UNE SOURIS COMME D'AUTRES ORGANISATIONS AFRICAINES QUI ONT FAIT FLOP.
FORMATION, COMPÉTENCE,RIGUEUR, C'EST CE QU'IL NOUS MANQUE FACE AU RESTE DU MONDE. C'EST TOUT.
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