Côte d'Ivoire : « Affaire de détention préventive de M. Alain Kodjo » ce que dit la défense de l'accusation
Il s’agit de la détention préventive de l’ivoirien, Alain Kodjo, par la justice suite à une plainte de M. Komé Cessé homme d’affaire malien et propriétaire de l’hôtel, le Radisson Blue, pour tentative d’escroquerie et escroquerie contre Monsieur Alain Victor Kodjo et Roger Gah, actuel maire de Bangolo.
Certains y voient une injustice et appellent à la libération de l’accusé. D’autres indexent M. Komé d’avoir influencé la justice ivoirienne pour son interpellation.
Une accusation que réfute la défense de l’homme d’affaires. Selon un communiqué dont KOACI s’est procuré copie, M. Komé Cesse Directeur de sociétés fait l’objet d’une campagne médiatique organisée par des mains obscures pourtant facilement identifiables relativement à l’incarcération de Monsieur Alain Kodjo.
Selon le conseil d’avocats du plaignant, le placement en détention provisoire de monsieur Kodjo Alain ne relève pas de Monsieur Komé mais du juge d’instruction qui instruit le dossier. Quant à Monsieur Gah Roger, actuel maire de Bangolo, Monsieur KOME a confiance à la justice afin qu’il soit entendu et jugé. Il ne dispose pas de l’autorité de la force publique pour le faire arrêter dans ses bureaux de maire et le conduire devant le juge qui instruit le dossier.
Donatien Kautcha, Abidjan
Ci-dessous le communiqué du Conseil d’avocats de M. Komé Cessé, relatant les faits, selon eux...
Face à la controverse sur les réseaux sociaux consécutivement à l’arrestation de M. Alain Kodjo, le conseil d’avocats de M. Komé Cessé également indexé dans cette affaire a produit un communiqué dont nous vous proposons, ci-dessous, l’intégralité.
Monsieur KOME CESSE, Directeur de sociétés fait l’objet d’une campagne médiatique organisée par des mains obscures pourtant facilement identifiables relativement à l’incarcération de Monsieur KODJO ALAIN.
En effet, les réseaux sociaux sont inondés ces derniers temps de messages de personnes à l’indignation sélective et intéressée qui se sont données pour mission de dénoncer une prétendue détention préventive injuste de Monsieur KODJO ALAIN.
Monsieur KOME CESSE s’est imposé de ne jamais s’exposer dans les médias, ne s’intéressant qu’à ses activités et faisant toute confiance à la justice. Mais eu regard au tombereau de contrevérités qui est déversé sur les réseaux sociaux, il lui est apparu nécessaire, à son corps défendant, de faire la mise au point qui suit :
- Le 17 avril 2017, en marge d’une conférence à l’hôtel Tiama d’Abidjan, Monsieur KOME a été approché par son « ami » Alain Victor KODJO anciennement employé du cabinet DELOITTE à Abidjan. Celui-ci s’est proposé de trouver des financements à moindres frais pour les projets hôteliers de Kome par le biais de fonds souverains du Golfe.
- Monsieur KODJO lui a alors indiqué qu’il connaissait un certain Monsieur GAH ROGER qui serait très introduit dans le milieu des fonds souverains et des grandes banques d’affaires et qui pourrait lever des financements dans cette région pour la réalisation de ses projets.
- Monsieur KODJO l’a donc orienté vers Monsieur GAH ROGER qui résidait à Paris. Une réunion tripartite s’est tenue à l’hôtel Sheraton CDG de Paris aux fins sus indiquées le 27 avril 2017.
- Monsieur GAH ROGER a affirmé être l’homme de la situation et a immédiatement pris contact avec une banque au Luxembourg où il aurait ses entrées.
- Le 28 avril, il fait rencontrer son « ami banquier » à Monsieur KOME à Paris.
- Le lendemain Monsieur KODJO informe Monsieur KOME qu’un rendez-vous est pris avec la banque luxembourgeoise pour 2 semaines plus tard.
- Monsieur KOME paie son billet ainsi que ceux de MM. KODJO et GAH pour se rendre au Luxembourg où ils sont reçus par l’ami banquier des 2 complices les 11 et 12 mai 2017. Après une visite de ladite banque, le « banquier » soutient qu’il pouvait mettre à la disposition de Monsieur KOME la somme de 50 000 000 d’euros. Plus tard, de 50 millions, ils proposeront de lever 200 millions d’euros.
- Dès le 12 mai, comme frais de diligence, Monsieur KODJO demande à Monsieur KOME de payer la somme de 10 millions à sa sœur à Abidjan. Paiement effectué par chèque bancaire.
- Le 17 mai, sur demande de Monsieur KODJO et de ses complices, Monsieur KOME effectue un 1er virement de 100 000 euros, en guise de frais de diligence toujours.
- Puis le 15 juin, sur demande de Monsieur KODJO, un autre virement de 10 000 euros est effectué sur le compte de ce dernier par Monsieur KOME.
Monsieur GAH ROGER de son côté n’a cessé de réclamer des sommes importantes pour rendre effective l’opération mais également en rémunération de ses prestations.
Ce fut le début d’un engrenage et d’une histoire rocambolesque d’escroquerie à grande échelle qui va coûter à Monsieur KOME plus de 6 millions d’euros.
Malgré tous ces paiements et toutes les assurances reçues, Monsieur KOME ne recevra jamais la somme promise.
En effet, en lieu et place du financement promis par Monsieur KODJO et ses complices, Monsieur KOME reçoit des caisses remplies de faux billets en euros.
Sentant l’arnaque, Monsieur KOME s’est résolu à se rendre à Dubaï ainsi qu’au Qatar pour s’assurer de la réalité du transfert de fonds. Les autorités monétaires et financières rencontrées sur place l’informeront non seulement qu’aucun transfert n’a été réalisé en direction du Mali mais également de l’impossibilité de la réalisation d’une telle opération.
Monsieur KOME CESSE se rendra compte qu’il avait été simplement victime d’une escroquerie organisée par les deux comparses.
Dès la découverte des caisses de faux billets, Monsieur KOME appelle Monsieur KODJO pour les lui montrer. Depuis, tous les autres complices ont disparu dans la nature et ne répondent plus aux appels ni messages emails de Monsieur KOME.
Si les fonds avaient été réellement encaissés par Monsieur KOME comme le sous-tend Monsieur KODJO, pourquoi ses créanciers se cacheraient-ils jusqu’à la date d’aujourd’hui ?
Pourquoi la pseudo banque ne vient-elle pas réclamer les paiements de ses échéances de remboursements ?
Alors qu’il se remettait à peine de cette forfaiture, il reçoit un appel de Monsieur ALAIN VICTOR KODJO qui prétend que Monsieur KOME resterait lui devoir des honoraires de résultat liés à la réception des fonds. Monsieur KOME comprit alors que ces individus croyant avoir trouvé en lui le parfait « pigeon » avaient décidé de le « plumer » sans état d’à¢me.
Monsieur ALAIN VICTOR KODJO feint de ne pas savoir qu’aucun transfert de fonds n’a eu lieu. Il feint d’ignorer qu’il avait mis Monsieur KOME en contact avec Monsieur GAH ROGER dans un but délictuel. Sinon comment comprendre qu’un expert financier puisse demander des honoraires de résultat sans s’être assuré au préalable de l’effectivité du transfert ? Quelle est la documentation qui lui a été produite attestant de la réception des fonds par Monsieur KOME ? Monsieur ALAIN VICTOR KODJO ne s’est donc pas rapproché de son ami GAH ROGER pour vérifier auprès de lui la réalité du transfert ?
La question n‘est donc pas la note d’honoraires qui aurait été présentée à Monsieur KOME CESSE mais les circonstances malveillantes et délictuelles qui entourent cette demande.
Monsieur KOME a donc porté plainte avec constitution de partie civile pour tentative d’escroquerie et escroquerie contre Monsieur ALAIN VICTOR KODJO et Monsieur GAH ROGER. Monsieur ALAIN KODJO a été arrêté et placé par le juge d’instruction en détention préventive.
Le placement en détention provisoire de monsieur KODJO ALAIN ne relève pas de Monsieur KOME mais du juge d’instruction qui instruit le dossier. Quant à Monsieur GAH ROGER, actuel maire de BANGOLO, Monsieur KOME a confiance à la justice afin qu’il soit entendu et jugé. Il ne dispose pas de l’autorité de la force publique pour le faire arrêter dans ses bureaux de maire et le conduire devant le juge qui instruit le dossier.
Mais, il a confiance à la Justice afin que toutes les mesures soient prises même coercitives afin que force reste à la loi et que ce genre d’individus cessent d’abuser des hommes d’affaires.
Fait à Abidjan, le 08 Juillet 2019
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Un malien qui fait mettre en garde à vue un ivoirien en Civ,non c'est inacceptable.Il a reçu le paiement,vide les caisses et les remplit de faux billets de banque pour accuser l'ivoirien. Ces maliens sont de la pire espèce même s'ils n'aiment pas les ivoiriens,de là influencer la justice avec son argent et condamner un innocent est inaceptable.On verra un jour.
Je ne suis pas surpris de voir sur les réseaux sociaux la meute des mêmes bétés et assimilés... Roger GAH (un autre typique) est impliqué jusqu'au coup dans cette arnaque savamment ficellée. Et puis, c'est pour les besoins de l'enquête... Soyons patients... Et puis dans un pays civilisé la justice protège aussi bien les nationaux qu'aux non-nationaux... Pour les mêmes ignares qui se plsignent, M. Cessé emploie des centaines d'Ivoiriens qui nourrissent ainsi leurs familles et vivent... Vous-là les bétés et assimilés arnaqueurs et fainéants et xénophobes vous embauchez combien d'Ivoiriens ? On observe...
Vrai vrai là , Kome Cesse s'est fait arnaquer par des fémans. Exercice qui consiste à faire croire à l'arnaqué que, en donnant une certaine somme d'argent propre, il recevra de en centuple "l'argent noir" qui sera blanchis avec un liquide. Ce qui est naturellement faux. Sinon, comment lui business man peut avoir chez lui une valise de faux billets. Les banques trangisent avec des instruments bancaires, pas avec des valises...
La vérité est toute simple! Il a donné 6 M pour avoir de l'argent noir qui devrait être lavé avec un produit. Comme ce genre d'arnaque ne fonctionne jamais, il a décidé de maquiller sa couardise en autre chose et le juge est tombé dans le panneau. Sinon, dites moi comment s'est-il trouvé avec une valise de faux billets chez lui? Une banque ne paye jamais cash des emprunts.
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