Côte d'Ivoire : Éducation-formation, les inspecteurs admis au concours exceptionnels de la promotion de 2016 et 2017 non encore affectés créent leur syndicat
L’inspecteur Koffi N’Guessan Daniel a été élu à la tête de ce syndicat qui vient gonfler le nombre des structures syndicale après l’adoption des textes.
Avant son élection, il s’est prononcé sur le thème «La nécessité de l’application du profil de carrière pour un encadrement renforcé : cas des inspecteurs de grade A5 et plus.»
Le syndicat regroupe en son sein les admis au concours exceptionnels de la promotion de 2016 et 2017 qui n’ont pas encore été affectés à leur nouveau poste en tant que inspecteurs.
Dans son exposé le Président les a invité à l’union autour de leur nouveau syndicat pour mener la lutte.
«Chers collègues inspecteurs et futurs inspecteurs, nos luttes nous ont permis d’avoir un profil de carrière. Il est donc important que nous mettions tout en œuvre pour son aboutissement effectif, en laissant les inspecteurs de grade A5+ exercer leur emploi, » a précisé Koffi N’Guessan Daniel.
La Coordination nationale des inspecteurs du secteur Education-formation veut mener le combat avec les autres syndicats pour la conservation de ses acquis et à la réhabilitation de l’image du fonctionnaire en service dans le secteur Education-formation.
La promotion est définie par le statut général de la Fonction publique comme le passage du fonctionnaire au grade supérieur à l’issue d’un concours professionnel et la promotion est une ascension et une valorisation des tà¢ches du traitement et des avantages sociaux.
Selon lui, le Référentiel des métiers de l’administration scolaire (RMAS) qui est le document officiel du ministère de l’Education nationale de l’enseignement technique et de la formation professionnelle définit clairement les conditions d’accès aux emplois d’inspecteurs de grade A5+ et les postes rattachés, mais les autorités refusent de l’appliquer.
Le Président a rappelé qu’on ne peut donc être admis à l’emploi d’inspecteur et prendre service comme professeur, inspecteur d’éducation ou d’orientation, ACE ou CE ou encore conseiller pédagogique du secondaire.
Il estime que le débat actuel qui tourne sur le redéploiement ou non des inspecteurs dans les structures appropriées cache un problème davantage financier.
«En effet un inspecteur qui reste à son poste, n’aura que la petite augmentation salariale indiciaire. Par contre s’il est affecté comme inspecteur, il aura en plus de l’augmentation salariale, les avantages financiers. Tels que, l’indemnité mensuelle contributive aux frais d’utilisation de véhicules, l’indemnité représentative de frais en faveur de certains fonctionnaires et agents occupant certains emplois, les indemnités de responsabilité au BAC et dans les inspections ENS, enfin les frais de nombreuses consultances et séminaires etc, » a expliqué, Koffi N’Guessan Daniel.
Il a révélé que l’administration rétorque souvent qu’il y’ a trop d’admis et qu’on ne peut vider les classes et cependant le ministère reconnait que la véritable plaie du système éducatif est le manque d’encadrement.
«On ne peut donc pas dire après les résultats que les admis sont nombreux. Dans tous les cas, tant qu’un emploi n’est pas supprimé, il doit être occupé effectivement, » a-t-il déclaré.
Wassimagnon
Infos à la une
Quelle est la prochaine étape ? Faire une grève illimitée ? Insulter les pouvoirs publics ? Conneries... On avance...
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire