© Koaci.com - jeudi 13 juin 2019 - 12:32

Issiaka Sangaré-

© koaci.com--Jeudi 13 Juin 2019-- Les voix continuent de s’élever après les propos tenus par Bédié le 5 juin dernier à  Daoukro des faits relatifs aux conflits intercommunautaires, à  l’orpaillage clandestin et à  la fraude sur la nationalité ivoirienne.

La branche du front populaire ivoirien (FPI) que dirige Affi N’guessan a par le voix de son secrétaire général Issiaka Sangaré demandé des enquêtes sur cette affaire.

Dans les colonnes du quotidien gouvernemental Fraternité Matin du mardi dernier, Issiaka Sangaré estime que l’affaire doit interpeller. Il soutient que que l’on ne devait pas rejeter du revers de la main, tout ce qu’il a été dit par Bédié et que des enquêtes doivent être menées en vue de voir s’il y a un début de vérité dans les propos du président du PDCI-RDA.

« Depuis un certain temps, les conflits communautaires sont récurrents. Il y a eu Kocoumbo, ensuite Béoumi. Cela doit nous interpeller. Henri Konan Bedié a été président de ce pays. Nous pensons que l’Etat ne doit pas rejeter du revers de la main, tout ce qu’il a dit mais mener des enquêtes en vue de voir s’il y a un début de vérité dans ses propos.
Après investigation, si rien n’est trouvé, cela sera perçu comme une sorte d’alerte. Nous au Fpi, nous pensons que cette prise de position de Bédié n’est pas une prise de position contre nos frères de la sous-région. Le gouvernement comme nous l’avions dit tantôt doit mener des enquêtes pour voix si ce qui est dit est vrai ou faux », a-t-il fait remarquer.



Jean Chrésus