Côte d'Ivoire : Affaire on veut barrer la route à Soro, les raisons de la crise actuelle à l'APF
© koaci.com– Mardi 11 Juin 2019 – Certains dirigeants de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF) auraient-ils décidé de soutenir un camp dans la crise politique que vit la Côte d’Ivoire en ce moment ? C’est en substance l’interrogation d’un bon nombre d’observateurs.
KOACI a tenté de voir clair dans cette affaire pour savoir si véritablement manœuvre avait été organisée contre Guillaume Soro pour lui barrer le route.
Petit rappel des faits, depuis 2013, le député de Ferkessedougou fît son entré dans le Bureau de l'APF en qualité de Vice-Président lors de sa session d’Abidjan.
En juillet 2017, au Luxembourg, il fut élu Premier Vice-Président de cette institution, avec pour « vocation » de « succéder au Président lors du renouvellement du Bureau » en juillet 2019, comme le prescrit l’article 10.5 des Statuts de l’APF.
Pour avoir refusé d’adhérer à son nouveau parti politique le 26 janvier 2019, le Chef de l’Etat ivoirien contraint son ami Soro, alors Président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire, à rendre sa démission le 8 février 2019.
Malgré cela, son mandat international de Premier Vice-président de l’APF demeure valable car ce mandat est lié à sa qualité de parlementaire qu’il n’a pas perdu ; il est toujours le Député élu de la Circonscription de Ferkéssédougou commune (dans le nord de la Côte d’ivoire).
Mieux, il demeure membre de la section ivoirienne de l’APF. Il n’y a aucun lien de nécessité entre la Présidence du Parlement d’un pays et la présence dans le Bureau de l’APF.
Conformément à l’article 10.1 des Statuts de l’APF, « le Premier vice-président est membre du Bureau » de l’APF.
A ce titre, « son mandat se termine à la fin de la deuxième session suivant celle de » son « élection », c’est-à -dire en juillet 2019.
Curieusement et peut être au mépris des Statuts de l’APF, le nouveau Président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Monsieur Amadou Soumahoro, a saisi l’institution interparlementaire, par courrier, pour demander son investiture au poste de Premier Vice-président en lieu et place de son prédécesseur ; ce qui lui permettrait d’occuper le poste de Président de l’APF à partir de juillet 2019.
Après ce coup manqué contre Soro à la Vice-présidence, Amadou Soumahoro, avec la complicité du Président de l’APF, aurait, selon nos informations, entrepris de l’empêcher d’accéder à la Présidence de l’APF lors de la Session de juillet 2019.
En effet, sans avoir été Premier Vice-président, le nouveau Président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, qui n’est plus du même bord politique que son prédécesseur, veut se voir hisser à la tête de cette l’APF, en violation des statuts de l’institution.
Pour réussir ce qui pourrait apparaitre comme un "forfait", il aurait, toujours selon nos informations, retiré le nom de Guillaume Soro de la liste de la section ivoirienne de l’APF, alors que les sections ne sont renouvelées qu’en début de législature, et aurait demandé à ses complices du Bureau de l’APF d’exiger de ce dernier le soutien de la section ivoirienne pour briguer la Présidence de l’Organisation interparlementaire.
Le premier vice-Président a néanmoins été élu au Luxembourg par la 43ème Session plénière de l’APF en qualité de Vice-Président et aussi en raison de ce que ce poste devrait revenir à l’Afrique de l’ouest ; il n’a pas été proposé à ce poste par la section ivoirienne.
Cette donne nous amène à penser que ce ne serait pour occuper le poste de Président qu’on devrait exiger qu’il soit présenté par une section. En effet, sa qualité de membre du Bureau fait que sa candidature échappe à sa section d’origine.
Ayant vocation à succéder au Président de l’APF lors du renouvellement du Bureau, le Premier vice-Président, qui n’a pas perdu son mandat parlementaire dans son pays d’origine doit être le seul candidat à être présenté à la plénière par le Bureau de l’APF pour succéder au Président de l’institution.
Selon l’article 10.5 des statuts de l’APF, ce n’est ni la section ni le Président de la section qui accède à la Présidence de l’APF ; c’est le Premier vice-président qui y accède intuitu personae. Cette disposition statutaire fait du Premier Vice-président le successeur naturel du Président de l’APF et impose à toutes les parties prenantes du processus d’élection du futur Président l’obligation d’en tenir compte.
C’est pourquoi il n’est pas tributaire du véto d’une section ou de la Région. Contrairement aux allégations de Messieurs François Paradis et Jacques Krabal, respectivement Président et Secrétaire général parlementaire de l’APF, l’Assemblée Régionale Afrique ne peut se prononcer que sur le renouvellement des autres postes, pas sur celui du Président.
Enfin, il n’est nulle part mentionné dans les statuts de l’APF que le Président de cette institution est obligatoirement un Président de parlement en exercice. D’ailleurs, l’APF a fréquemment présidée (huit fois au total) par des parlementaires qui n’ont jamais été Chef de Parlement.
Au sortir de nos investigations, nous nous interrogeons de savoir si il aurait été décidé de faire exception à la règle pour Guillaume Soro?
A suivre…
Mahoudi Innoncent
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les raisons c'est que petit gros vien de comprendre qu'avec son parti de plaisantin 15 personne jamais il aura une place comme ca lol !!!!on observe car on peut bavarder il va quitter pour pouvoir aller faire joujou avec son parti lol !!!!
Chapeau Koaci! Article clair et limpide. Je vois pourquoi les abonnés commentataires se sont tus; peut-être qu'ils n'ont pas encore lu l'article. J'attends leurs réactions. Mais comme le ridicule ne tue pas et n'a jamais tué, je ne serai évidemment pas surpris de lire des débilités. Même si on n'aime pas Sorro, il faut reconnaître que les règlements de l'APF sont de son côté. Attendons donc juillet pour voir ce que les soi-disants Président et Secrétaire Général de la dite Institution vont faire. Je me demande pourquoi ADO est descendu aussi bas, mais ça ne m'étonne pas. S'il a pu marcher sur les cadavres de milliers d'Ivoiriens et Ivoiriennes pour accéder à la Présidence du pays, quoi de plus normal se débarrasser d'un ami qui gêne, qui est devenu l'ennemi à abattre. Qui vivra, verra.
Il y a toujours exception à une règle, celle-ci va prévaloir cette fois ci pour le jeune homme.
Je vois, la Règle de Droit n'a jamais été le for des Adorateurs et de leur mentor. C'est exécrable de les voir arborer des rires et des sourires comme pour dire: "Nous ne connaissons de loi que ce qui va dans l'intérêt de Dramane." C'est justement ceci le drame de la Côte-d'Ivoire, la tragédie que les Ivoiriens vivent tous les jours, ceux-là qui ont refusé de pactiser avec Dramane. On comprend dès lors les débauchages de gauche à droite. Mais donnons au temps le temps de faire son oeuvre.
Ah!! Avec ces militants bornés du rdr, rebelles un jour, rebelles toujours. Le respect des textes, ce n'est pas leur «séridaga» de vin.
Après une petite et très rapide réflexion, ça fait quoi si on donne au jeune homme, ce dernier tabouret auquel il s'accroche, l'autre fauteuil...est trop grand pour lui! Depuis quand président parlementaires de la francophonie a construit quelque chose quelque part? Depuis celui qui occupe ce poste a mis du riz dans assiette de quelqu'un? "Y n'a qu'à prendre"!
Haaaaaa l Afrique francophone tjr entrain de violer nos propre règle. Svp sa suffi
Et très humiliant pour l Afrique francophone.
Fait très divers... Un minable comme Soro qui gueule à propos de tabouret se bat pour conserver celui-là alors qu'il n'a aucune fonction officielle. Comme quoi les gueulards hypocrites il y'en existe bien...On avance...Quel opportuniste...
le pauvre Amadou Cimetiere dans ces oeuvres. SORO PRESIDENT, est en route. tout doucement, se faire connaitre dans le pays profond.
Mon frère @Mauvais LeMauvais... On ne donne pas un tabouret par pitié... Il faut le mériter. Il aurait dû en tirer les conséquences quand il démissionnait. On ne peut dans la vie maudire la vache et se nourrir de son lait. On ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre... On avance..
c'est très malheureux pour la cote d'ivoire avec ce pouvoir MALSAIN et pour l'Afrique...
Dans ce genre d'associations, le parlement membre doit refléter la coloration politique du pays ! La couleur terne de Soro, ne fait même pas 10% du parlement ivoirien. C'est inconséquent et même curieux qu'il veuille s'accrocher à ce strapontin !
Quel triste spectacle, pour la Francophonie! Et quel MALHEUR pour l'Afrique, surtout l'Afrique francophone. Aucune colonisation n'est bonne: c'est une malédiction. Mais je dirais que ça été une plus grande malédiction pour l'Afrique d'avoir été colonisée par la France. C'est l'une des raisons pour laquelle nos peuples sont dans une si grande souffrance et misère. Malheureusement, les nègres de service continuent de perpétuer l'héritage colonial rien pour satisfaire ceux qui leur ont permis d'accéder au pouvoir. Comme le Général De Gaulle disait: "La France n'a pas d'amis, elle n'a que des intérêts." J'espère que Guillaume Soro doit l'avoir maintenant compris; ainsi que Henri Konan Bédié qui avaient pactisé avec le Diable (la France) et son prophète (ADO) pour verser le sang innocent des milliers d'Ivoiriens. Cher Soro, cher Bédié, j'espère que vous avez appris la leçon: "on ne pactise pas avec le diable."
Donc si je comprends bien, quand tu n'es pas RHDP, tu n'as pas droit à un poste ni en Côte d'Ivoire ni, ailleurs ? Vraiment, ils sont forts ceux-là . Hum!
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