© Koaci.com - vendredi 07 juin 2019 - 11:50

une vue du déguerpissement du quartier Fanny et les populations (Ph KOACI)

© koaci.com--Vendredi 7 Juin 2019-- Les populations déguerpies du quartier Fanny (Andokoi) ont menacé d’assiéger la mairie de la commune de Yopougon et de se réinstaller sur le site si rien n’est fait pour mettre fin à  leurs souffrances.

Ces populations déguerpies du sous-quartiers « béni et paix »(Andokoi-fanny) projettent d’envahir les jours à  venir la mairie de la commune du maire Kafana Koné, si rien n’est fait pour leur trouver soit un autre site de recasement ou une assistance financière.

C’est ce qu’elles ont décidé hier jeudi 6 juin 2019 lors d’une concertation tenue sur les décombres de leurs maisons détruites par les services du ministère de la Salubrité Urbaine.

Elles avaient rendez-vous le jeudi 06 juin sur le site avec le responsable du service technique de la mairie de Yopougon qui a préféré se faire représenter par l’un de ses collaborateurs.

En tout cas les populations en colère du fait de la lenteur observée dans le règlement de cette situation, alors qu’elles continuent de dormir à  la belle étoile depuis la destruction de leurs logements, ont décidé de manifester bruyamment devant la mairie de Yopougon pour se faire entendre.

« S’il n’y a pas de solutions à  notre problème, nous allons manifester devant la mairie », a déclaré Madame Rufine Irié présidente des femmes.

M. Touré Adama le porte -parole adjoint des populations a souhaité que l’Etat leur apporte une assistance financière, ou les recase sur un autre site ou mette à  leur disposition des logements sociaux avec des facilités des paiement.

Ce quartier de plus 1000 habitants avait été détruit depuis le 05 avril dernier par les services du ministère de la Salubrité publique estimant que c’est un site à  risque .
Mais pour les populations déguerpies c’est un faux prétexte utilisée par la Ministre Anne Ouloto, car actuellement malgré la forte pluie qui s’abat sur Abidjan il n’y a aucune inondation sur le site soutiennent –elles.

Elles ont même projeté de se réinstaller sur le site si l’Etat ne met pas fin à  leurs souffrances.


Jean Chrésus