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Côte d'Ivoire : Grève dans le secteur éducation-formation, la COSEFCI et la CNEC annoncent la suspension des salaires du mois de mai de ses membres
 

Côte d'Ivoire : Grève dans le secteur éducation-formation, la COSEFCI et la CNEC annoncent la suspension des salaires du mois de mai de ses membres

 
 
 
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 Il y a 5 ans
 
 
 
 
 
© Koaci.com - jeudi 30 mai 2019 - 17:10

La CNEC annonce la suspension des salaires de fin de mois de ses membres


© koaci.com --Jeudi 30 Mai 2019-Les soldes de 1500 enseignants du secondaires et du primaires membres de la Coalition des syndicats du secteur éducation et formation de Côte d’Ivoire (COSEFCI) seront suspendus à  la fin mai. 


Les enseignants chercheurs et chercheurs n’auront pas également de salaire à  la fin de ce mois, parce que depuis le lundi 20 mai dernier à  ce jour, ils sont en grève dans les Universités publiques de Côte d’Ivoire et ne dispensent pas de cours. 


Kanga Kouassi Ernest, Secrétaire général national du SYPENSCI-GAILLARD et représentant de la COSEFCI, Johnson Kouassi Zamina, porte-parole de la CNEC ont donné l’information à  la presse aujourd’hui au cours d’une rencontre organisée par la Plateforme pour la défense des libertés (PDL).


Selon le représentant de la COSEFCI, le Gouvernement à  travers des pratiques peu catholiques met en mal la liberté syndicale.


«Ce sont des menaces pour que les syndicats abandonnent la grève. Nous condamnons avec la dernière énergie, les pratiques des autorités, car la grève est un droit pour le travailleur. Nous dénonçons ces manœuvres qui datent des temps coloniales. Ces manœuvres cyniques doivent s’arrêter, »a précisé, Kanga Kouassi Ernest.


Le porte-parole de la CNEC a affirmé que ce qui se passe au secondaire et au primaire préoccupe les enseignants chercheurs et chercheurs et demande aux autorités ivoiriennes de respecter les conventions qu’elle a ratifiées.


Le porte-parole de la CNEC déplore le fait que les autorités refusent de payer les salaires des enseignants interpellés le mois dernier, alors que depuis le 12 avril dernier, le conseil leur a donné raison.


 
«L’Etat de droit ne fonctionne pas dans le pays. Il faut que le Président de la République et le Premier ministre interpellent ceux qui font qu’il y a crise à  l’Université. Nous sommes dans un désordre à  l’Université, » a précisé Johnson Kouassi Zamina. 


Il redoute par ailleurs que les autorités attribuent des casses à  la CNEC pour ensuite les accuser de casseurs.
« Ils veulent orchestrer une violence contre nous. Une guerre se prépare contre nous, ils préparent un coup contre la CNEC, en lui attribuant des casses à  l’Université et conclure que la CNEC est violente, » a expliqué le porte-parole. 


Selon Johnson Kouassi Zamina, tant que le Professeur Abou Karamoko sera à  la tête de l’Université, les enseignants chercheurs et chercheurs seront toujours en danger.


Malgré les difficultés que la CNEC connaît en ce moment son porte-parole tend toujours la main au pouvoir en place.


«Nous voudrions faire confiance au Président de la République et au Premier ministre que nous sommes ouverts au dialogue. Nous voudrions que les autorités administratives et politiques prennent leurs responsabilités, car l’école est morte, »a-t-il ajouté. 


Initiateur de cette rencontre du jour qui s’est tenue au siège de la CNEC à  l’Université de Cocody, le porte-parole de la Plateforme pour la défense des libertés (PDL), Samba David a rappelé que cette structure comprend 14 ONG, associations et syndicats.


Selon lui, les organisations en Côte d’Ivoire sont bà¢illonnées et l’on assiste également à  des licenciements abusifs de certains travailleurs avec la complicité des inspecteurs de travail.


Il appelle donc les autres associations, ONG et syndicats à  rejoindre la PDL, car ensemble, ils constituent une force.


 
Par ailleurs, lors des échanges avec la presse, le représentant de la COSEFCI a révélé que la Coalition prépare en ce moment le boycott des examens de fin d’année.


Selon le porte -parole de la CNEC que ce mouvement de boycott réussisse ou pas, les autorités doivent privilégier la formation des enfants.


Il prévient également que si les examens se passent bien cette année, la grève reprendra l’année suivante.
Johnson Kouassi Zamina est convaincu enfin que les autorités ivoiriennes n’aiment pas l’école. Et soutient que l’action de la CNEC et de la COSEFCI n’est menée contre personne.


«Quand nous pleurons, c’est pour le grand peuple, » a conclu le porte-parole de la CNEC



Wassimagnon


 
 
  Par Koaci
 
 
 
 
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zyeux clairh
johonson kouassi est ghaneen avant d'etre chef milicien gbagbocon. les miliciens gbagbocon bases au ghana lui ont confie une tache: semer les troubles a partir de l'ecole. il doit etre rapatrie au ghana et etre loin de des ecoles ivoiriens. bande de miliciens gbagbocons.
 
 il y a 5 ans     
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jordanchoco2020
Faites grevé faut continuez on vas vous dra laissez comme ça on va en finir une bonne fois pour toute qui a mis l eau dans coco attendez on va voir pardon tchrrr
 
 il y a 5 ans     
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lagoallahdinmin
Il faudrait aller doucement avec le gouvernement ,le dialogue est l arme des forts . La CI emmergente passe par l éducation de qualité. Chacun doit faire sa part sacrifice
 
 il y a 5 ans     
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