Côte d'Ivoire : Grand-Bassam, 4ème session de l'IESD, l'institutionnalisation de la mission de la paix en Afrique au centre des débats
Le Général de division a à l’occasion soutenu que ces assises qui ont démarré aujourd’hui et prennent fin le 24 mai prochain renferment plusieurs enjeux et a fait au passage, l'inventaire des opérations de maintien de la paix.
Mambi Koné a identifié les obstacles majeurs auxquels se heurte cette mission de maintien de la paix en Afrique ainsi que la mise en relief de la contribution des Etats africains aux missions de maintien de la paix sur le continent noir.
Le Général de division est persuadé que ces assises tiendront toutes leurs promesses et permettront d'aboutir à des recommandations concrètes visant à faire de l'institutionnalisation de la mission de la paix en Afrique une réalité.
«Aujourd'hui, nous estimons que nous devons aider les Nations Unies,» a ajouté, le représentant du ministre d'Etat.
Ce sont au total 13 communications qui seront prononcées en plénière au cours de cette rencontre de haut niveau qui s’articule autour du thème «les opérations de maintien de la paix en Afrique, force africaine en attente, armées africaines, état des lieux et perspectives»
Le conseiller du ministre d’Etat a affirmé que l'Afrique demeure le centre des préoccupations des Nations Unies en matière de maintien de la paix.
Le continent occupe 60% de l'agenda du conseil de sécurité des Nations Unies. Dans ce contexte géopolitique, le Président du comité scientifique a indiqué que les Etats africains doivent prendre une part active aux missions de maintien de la paix onusiens qui se développent en Afrique et a déploré les obstacles qui freinent le processus.
«Dix ans après la mise en place de la force africaine en attente, cette force se heurte à une série de difficultés en sa phase opérationnelle. Aux problèmes économiques et politiques auxquelles sont confrontés cette force s'ajoute, l'incapacité réelle de certaines armées africaines à prendre part à ce genre de missions. Car la participation à une opération de maintien de la paix exige l'application de standards internationaux et de normes qui souvent sont difficilement accessibles à certaines armées africaines,» a précisé, le Coordonnateur de l'IESD.
Il a souhaité que la 4ème session serve de cadre aux conférenciers et auditeurs africains pour mettre en commun leurs compétences et de passer en revue leurs différentes expériences afin de faire des propositions concrètes et innovantes à l'Union Africaine et aux Etats africains.
Jean Jacques Konadjé a souligné que, malgré les insuffisances de la force de maintien de paix du système des Nations unies, elle fait tout de même œuvre utile lors des crises en Afrique.
Wassimagnon
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