Côte d'Ivoire : Bassam abrite la 4ème édition de la SIRS, 20 pays d'Afrique et 6 communautés économiques régionales attendus
© koaci.com -- vendredi 16 Mai 2019 –La 4e édition de la Session Internationale de Réflexion Stratégique (SIRS), organisée par le ministère de la Défense de la République de Côte d’Ivoire en partenariat avec la Coopération française et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) se tiendra du 20 au 24 mai prochains à Grand-Bassam.
Dr. Jean-Jacques Konadjé, Conseiller du ministre d’Etat, ministre de la Défense a donné l’information à la presse aujourd’hui au cours d’une rencontre qui a lieu au cabinet du ministre Hamed Bakayoko.
Cette activité majeure de l’Institut d’études stratégiques et de défense (IESD) est placée sous le parrainage de Hamed Bakayoko, ministre d’Etat, ministre de la Défense. Cette 4e session sera animée par 13 conférenciers, venus de différents pays d’Afrique et d’Europe et verra aussi la participation de 76 auditeurs dont 30 nationaux et 46 internationaux, originaires 20 pays d’Afrique et 6 communautés économiques régionales.
Le thème principal retenu pour cette 4e session s’articule autour « des opérations de maintien de la paix en Afrique : Force africaine en attente, armées africaines, Etat des lieux et perspectives. »
Dr Jean-Jacques Konadjé estime que ce thème est d’actualité, si l’on s’en tient à l’analyse géopolitique du continent, ainsi qu’aux considérations sécuritaires qui la sous-tendent.
« L’Afrique apparaît comme le continent qui abrite le plus grand nombre d’opérations de maintien de la paix (OMP) placées sous l’égide des Nations Unies. Elle totalise aussi à elle seule, le plus de résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Tout cela fait de l’Afrique, une région qui est en quête perpétuelle de paix. Et pourtant, en réalité, le continent continue d’être victime d’une insécurité chronique qui ne cesse d’impacter négativement son évolution, » s’est justifié, le Conseiller du ministre.
«Nos Etats et nos communautés économiques régionales se voient donc dans l’obligation de s’adapter à ce nouvel environnement et surtout de s’impliquer davantage dans la résolution des crises que les Nations Unies conduisent sur le continent, » a-t-il déclaré.
Pour dynamiser le maintien sur le continent, la solution la plus évoquée de nos jours est une africanisation des opérations de maintien de la paix.
Dr Konadjé estime que cela se traduit par une plus grande implication des forces africaines dans le maintien de la paix sur le continent et pense qu’une telle approche est mieux perçue par l’opinion publique et les populations locales.
«Elle éloigne par ailleurs, l’ONU du spectre du néo-impérialisme et permet aux africains de gérer les questions sécuritaires de l’Afrique tout en montrant l’utilité des organisations continentales et régionales, » a ajouté, le Conseiller.
Il regrette que la force africaine en attente a du mal à décoller et les armées africaines restent largement réticentes à l’idée de participer aux opérations onusiennes de maintien de la paix, quand elles ne sont pas jugées inaptes à relever le défi.
Selon lui, c’est cette situation à la fois complexe et urgente qui fera l’objet de réflexions au cours de la 4e édition de la SIRS à travers les questions principales, Comment rendre plus performants les outils et mécanismes africains de maintien de la paix ? Quelles réformes envisagées pour faire de l’Afrique, le premier acteur de paix sur son sol ?
10 sous-thèmes feront l’objet de communications par des spécialistes nationaux et internationaux de la question.
Dr Konadjé annonce que c’est une occasion pour des experts, qu’ils soient militaires ou civils, venus de différents pays, pour réfléchir sur la problématique de la paix en Afrique, d’identifier les limites observées dans le cadre du déploiement et de la mise en œuvre des opérations de maintien de la paix sur le continent africain et surtout de faire des recommandations.
La Côte d’Ivoire a abrité une opération de maintien de la paix des Nations Unies qui a contribué à résoudre la crise qu’elle a connue.
«Aujourd’hui, elle estime que c’est à son tour de se mettre au service des Nations Unies pour contribuer à maintenir la paix et la sécurité internationales dans le monde, » a mentionné le Conseiller.
Wassimagnon
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C est certain c est plus le koudoustan avec tous les bailleurs qui fraya la bas etcccc tchrrrrrr rhdp y a pas l homme
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