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Côte d'Ivoire: Enseignement supérieur, un programme de 100 millions de dollars pour résoudre la question de l'inadéquation formation-emploi
© Koaci.com - vendredi 10 mai 2019 - 10:46Hermann Toualy, coordonnateur du BCP-E (Ph KOACI)
© koaci.com--Vendredi 10 Mai 2019-- Le nouveau coordonnateur général du Bureau de coordination des programmes emploi (BCP-E), Dr Hermann Toualy était face à la presse pour présenter sa structure et annoncer un dispositif de requalification des jeunes diplômés vers des métiers.
À cette rencontre qui s’est déroulée le mercredi dernier, Dr Toualy, a expliqué que le BCP porte depuis 2012 et ce, jusqu’en 2023, trois grands projets, avec en prime déjà 115.598 bénéficiaires pour un coût de 84 Milliards FCFA.
Le coordonnateur du BCP Emploi a, en sus, fait savoir aux médias qu'en plus des jeunes diplômés le dispositif du bureau de coordination des programmes prendra en compte les jeunes non scolarisés, peu ou pas qualifiés pour des travaux à haute intensité de main-d’œuvre ou un apprentissage en milieu rural ou urbain, des chantiers-écoles de même que l’initiation à entrepreneuriat. Et ce, pendant une courte durée de stage de 6 mois renouvelable avec une prime.
« Le BCP veut hisser l’apprentissage comme véritable voie de formation initiale qui conduira à la mise en place d’un nouveau cadre juridique et organisationnel», a indiqué le coordonnateur.
Présentant les missions de la structure qu'il dirige, Dr Toualy Hermann a expliqué que le BCP-E, anciennement PEJEDEC est une unité de coordination mise en place pour assurer le suivi-évaluation des projets tout en renforçant les capacités des agences d’exécution partenaires.
Le bureau est déployé dans dix régions et douze communes sur l’ensemble du territoire national au profit de 4000 jeunes cibles. Le conférencier du jour a, surtout déploré le manque de structures aptes à mettre en œuvre des projets quoi en dépit de la disponibilité des financements.
Précisant que ces programmes s'inscrivent dans la politique sociale du gouvernement, Dr Toualy Hermann, rassure de la mise en route bientôt, d'un projet d’amélioration de l’enseignement supérieur doté d’une enveloppe de 100 millions de dollars pour résoudre, de manière transversale, la question de l’inadéquation formation-emploi.
« Les jeunes diplômés ont aussi l’opportunité d’obtenir des contrats d’apprentissage sous statut salarié. Ce système se décline en 25% d’encadrement dans les quatre centres pilotes choisis, lycée professionnel de Ferkéssedougou, le centre des métiers de Vridi, le lycée professionnel de Bouaké entre autres et 75% de temps, en situation professionnelle. Pour ceux qui nourrissent des initiatives personnelles en entrepreneuriat, le Bureau a un consultant pour leur suivi en synergie avec les agences d’exécution bénéficiaire du projet. Il s’agira de mettre en place un financement pilote à travers une banque et une microfinance avec partage des risques entre le projet, à 70% et la banque à hauteur de 30% des risques», a clarifié le nouveau responsable du BCP-E.
S'agissant des acquis enregistrés par le bureau de coordination, à ce jour, Dr Toualy relève 60% des jeunes stagiaires, 40% de bénéficiaires, 52% d’apprenants en CDD-CDI et auto-emploi, et 70% de bénéficiaires sur les Thimo.
Enfin, le BCP entend dans le cadre de sa collaboration avec les collectivités locales, permettre à celles-ci à travers un transfert de compétences, de s'assumer de manière autonome.
Jean Chrésus
© koaci.com--Vendredi 10 Mai 2019-- Le nouveau coordonnateur général du Bureau de coordination des programmes emploi (BCP-E), Dr Hermann Toualy était face à la presse pour présenter sa structure et annoncer un dispositif de requalification des jeunes diplômés vers des métiers.
À cette rencontre qui s’est déroulée le mercredi dernier, Dr Toualy, a expliqué que le BCP porte depuis 2012 et ce, jusqu’en 2023, trois grands projets, avec en prime déjà 115.598 bénéficiaires pour un coût de 84 Milliards FCFA.
Le coordonnateur du BCP Emploi a, en sus, fait savoir aux médias qu'en plus des jeunes diplômés le dispositif du bureau de coordination des programmes prendra en compte les jeunes non scolarisés, peu ou pas qualifiés pour des travaux à haute intensité de main-d’œuvre ou un apprentissage en milieu rural ou urbain, des chantiers-écoles de même que l’initiation à entrepreneuriat. Et ce, pendant une courte durée de stage de 6 mois renouvelable avec une prime.
« Le BCP veut hisser l’apprentissage comme véritable voie de formation initiale qui conduira à la mise en place d’un nouveau cadre juridique et organisationnel», a indiqué le coordonnateur.
Présentant les missions de la structure qu'il dirige, Dr Toualy Hermann a expliqué que le BCP-E, anciennement PEJEDEC est une unité de coordination mise en place pour assurer le suivi-évaluation des projets tout en renforçant les capacités des agences d’exécution partenaires.
Le bureau est déployé dans dix régions et douze communes sur l’ensemble du territoire national au profit de 4000 jeunes cibles. Le conférencier du jour a, surtout déploré le manque de structures aptes à mettre en œuvre des projets quoi en dépit de la disponibilité des financements.
Précisant que ces programmes s'inscrivent dans la politique sociale du gouvernement, Dr Toualy Hermann, rassure de la mise en route bientôt, d'un projet d’amélioration de l’enseignement supérieur doté d’une enveloppe de 100 millions de dollars pour résoudre, de manière transversale, la question de l’inadéquation formation-emploi.
« Les jeunes diplômés ont aussi l’opportunité d’obtenir des contrats d’apprentissage sous statut salarié. Ce système se décline en 25% d’encadrement dans les quatre centres pilotes choisis, lycée professionnel de Ferkéssedougou, le centre des métiers de Vridi, le lycée professionnel de Bouaké entre autres et 75% de temps, en situation professionnelle. Pour ceux qui nourrissent des initiatives personnelles en entrepreneuriat, le Bureau a un consultant pour leur suivi en synergie avec les agences d’exécution bénéficiaire du projet. Il s’agira de mettre en place un financement pilote à travers une banque et une microfinance avec partage des risques entre le projet, à 70% et la banque à hauteur de 30% des risques», a clarifié le nouveau responsable du BCP-E.
S'agissant des acquis enregistrés par le bureau de coordination, à ce jour, Dr Toualy relève 60% des jeunes stagiaires, 40% de bénéficiaires, 52% d’apprenants en CDD-CDI et auto-emploi, et 70% de bénéficiaires sur les Thimo.
Enfin, le BCP entend dans le cadre de sa collaboration avec les collectivités locales, permettre à celles-ci à travers un transfert de compétences, de s'assumer de manière autonome.
Jean Chrésus
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