© Koaci.com - vendredi 03 mai 2019 - 18:50

© koaci.com - Vendredi 3 Mai 2019 - Malgré son interdiction, suite au décret N°2013-327 Du 22 Mai 2013 prise par le président de la République sur rapport conjoint de plusieurs ministères dont le ministère de la Salubrité Urbaine et du Développement Durable, certains fabricants et autres distributeurs de packs d'eaux en sachets du Gbêkê, se foutent pas mal de la décision gouvernementale.

L'eau en sachet, appelée «Awadji», est vendue dans la capitale de la paix, avant la prise du décret d'interdiction des sachets plastiques, et continue jusqu'à  ce jour, d'être fabriquée et commercialisée au grand dam de la population.

Avec des dénominations imprimées sur les sachets dont eux seuls connaissent l'origine, des propriétaires de fabriques d'eaux en sachets, sont installés dans la quasi totalité des quartiers de Bouaké avec un service de conditionnement manuel qui laisse à  désirer, se ventant de produire de l'eau d'une qualité supérieure pour la santé et la sécurité des consommateurs. Pourtant, après une investigation menée par KOACI, un coin de voile a été levé sur certaines pratiques de propriétaires de fabriques d'eaux en sachets. Selon des témoignages, l'eau mise en sachet pour être revendue à  25 fcfa, proviendrait de l'eau du robinet, fournie par la Société de Distribution d'Eau en Côte d'Ivoire (SODECI).

« Chez nous ici, notre eau est de qualité. Même si c'est l'eau de pompe (SODECI Ndlr), nous la filtrons plusieurs fois avant de les faire passer par là  pour être découpée. Nous travaillons aussi avec des calligraphes pour marquer le nom de notre Eau sur les sachets (...) Il y a des fabricants ici qui prennent l'eau des puits pour faire cette activité. Voilà  pourquoi vous avez souvent de l'eau qui est dite, provenant de source pure, avoir un goût désagréable...» confie à  KOACI, K.I fabricant d'eau en sachet dans un quartier de Bouaké.

Poursuivant notre enquête ce Vendredi 03 Mai au quartier N'Gattakro, notre attention a été attirée par des sachets d'eau sur lesquels, la date de péremption marquée est dépassée depuis un an. Pourtant, cette eau périmée à  en croire l'écriture marquée sur le sachet, « coms avt fin May 2018 », est vendue dans toutes les boutiques du coin, et consommée à  longueur de journée par des habitants du quartier.

Les autorités compétentes sont invitées à  plus de contrôle réel, étant donné que n'importe qui dans la ville de Bouaké, possédant du matériel même archaïque, s'adonne à  la production et à  la mise en vente d'eaux en sachets, faisant fi de la santé des consommateurs.

T.K.Emile