© Koaci.com - mercredi 03 avril 2019 - 14:38

Station-service mardi soir sur le boulevard lagunaire à  Abidjan (ph KOACI)

© Koaci.com- Mercredi 3 Avril 2019 –Suite à  la grève des chauffeurs de camion-citerne en octobre 2018, les ministères en charge du transport, du commerce et du pétrole avaient entamé une médiation avec les concernés.

A l’issue des négociations, la grève a été suspendue et il a été convenu de la mise en place d’un comité de travail incluant tous les opérateurs techniques de la distribution des hydrocarbures pour déterminer les causes des manquants sur les livraisons de carburant en station et d’en trouver des solutions.

Les travaux des commissions démarrés en novembre dernier ont pris fin depuis le 18 décembre 2018.

Selon une source proche d’une des commissions, depuis cette date et jusqu’à  ce jour et ce malgré les conclusions desdits travaux, aucune décision n’est venue de la part des différents ministères concernés.

« Nous les gérants de stations-services continuons de perdre de l’argent, car les quantités achetées sont toujours inférieures aux quantités livrées, alors que les marges sont très minimes », a confié un opérateur sous le sceau de l’anonymat.

Il faut rappeler que, l’introduction des instruments modernes par les marqueteurs, d’ailleurs à  l’origine de l’arrêt de travail des chauffeurs, faisait suite au creu mesuré au dépôt qui est souvent différent du creu figurant sur le certificat de jaugeage du camion.

« Les manquants estimés à  travers l’ancienne méthode de creux définie étaient généralement inferieurs au manquants réels », avaient relevé les gérants des stations.
De nouveaux instruments ont donc été introduits pour le contrôle de livraisons de carburant en station dont la télé-jauge et le flexi-compeur.

Les gérants de stations-services n’excluent pas aussi d’observer un arrêt de travail si, aucune solution n’est trouvée par les ministères des tutelles impliquées à  leur préoccupation.

Donatien Kautcha, Abidjan