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Cameroun : Crise anglophone, Yaoundé dénonce le parti pris de HRW avec les bandes armées
© Koaci.com - mercredi 03 avril 2019 - 09:12A Yaoundé ce mercredi matin (Ph KOACI)
©koaci.com - Mercredi 3 Avril 2019 - Le gouvernement camerounais dénonce le «parti pris » de Human Rights Watch (HRW) avec les bandes armées qui sévissent dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.
Dans l’édition 2019 de son rapport mondial, sous le titre «Cameroun, Evénements de 2018», HRW est accusée d’avoir « violemment pris à partie les forces de défense et de sécurité camerounaises»
Selon l’ONG, au moins 170 civils ont été tués et plus de 220 incidents enregistrés dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest depuis octobre 2018.
HRW attribue aux forces de défense et de sécurité camerounaises des « exactions » et autres graves atteintes aux droits de l’Homme dirigées sur les civils.
Ledit rapport fait également état « d’exécutions extrajudiciaires, d’usage excessif de la force envers les civils, de torture de terroristes capturés et d’incendies de maisons et d’autres biens appartenant aux populations.»
Lire aussi : https://www.koaci.com/cameroun-denonce-abus-contre-civils-forces-gouvernementales-separatistes-129275.html
En réaction, Yaoundé observe « une tendance systématique de certaines organisations humanitaires à discréditer les pouvoirs publics » et rejette « catégoriquement » ces accusations, portées « inconsidérément » contre des forces républicaines, engagées dans un combat pour la préservation de l’intégrité territoriale de l’Etat et la protection des personnes et des biens, dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
« De toute évidence, dans la présentation qu’elle fait de la situation sur le terrain, l’ONG Human Rights Watch trahit comme un parti pris en faveur des bandes armées, en relativisant, voire en minorant la responsabilité de ces groupes dans les atrocités perpétrées dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest », déclare René Emmanuel Sadi, le ministre de la Communication.
Le gouvernement camerounais estime qu’il est « inconséquent » voire « malsain », de vouloir mettre sur un pied d’égalité ou loger à la même enseigne, d’un côté, ceux qui, incarnant la « puissance publique », font un usage « légitime, réfléchi et mesuré de la force », et de l’autre, des « hors-la-loi », qui usent « illégalement » de la force à des fins « destructrices, malveillantes et nuisibles. »
« Il est indéniable que les atrocités les plus criantes, les intimidations, les enlèvements de citoyens innocents, les incendies d’infrastructures, notamment d’hôpitaux, tel celui récent de Muyuka, les menaces de toute nature qui imposent les villes mortes, la fermeture de nombreux établissements scolaires, (…) ne sont pas, et ne sauraient être le fait des forces camerounaises (…)mais, bel et bien, le fait des bandes armées sans foi ni loi et en totale perdition », souligne René Emmanuel Sadi.
Les autorités camerounaises font savoir qu’elles sont en phase de reprise en main « progressive » de la situation sécuritaire dans les deux régions.
Elles invitent HRW ainsi que leurs partenaires humanitaires au « sérieux », à « l’objectivité » et au sens de « responsabilité » dans leur appréciation des faits et des réalités locales, mais davantage, pour une meilleure compréhension et une prise en compte judicieuse des enjeux du moment, ainsi que des impératifs fondamentaux d’unité, de paix et de cohésion sociale, s’ils entendent rester « crédibles » à leurs yeux et « préserver » leurs relations avec le Cameroun.
Armand Ougock, Yaoundé
-Joindre la rédaction camerounaise de koaci.com à Yaoundé: (+237) 691 15 42 77 ou cameroon@koaci.com –
©koaci.com - Mercredi 3 Avril 2019 - Le gouvernement camerounais dénonce le «parti pris » de Human Rights Watch (HRW) avec les bandes armées qui sévissent dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.
Dans l’édition 2019 de son rapport mondial, sous le titre «Cameroun, Evénements de 2018», HRW est accusée d’avoir « violemment pris à partie les forces de défense et de sécurité camerounaises»
Selon l’ONG, au moins 170 civils ont été tués et plus de 220 incidents enregistrés dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest depuis octobre 2018.
HRW attribue aux forces de défense et de sécurité camerounaises des « exactions » et autres graves atteintes aux droits de l’Homme dirigées sur les civils.
Ledit rapport fait également état « d’exécutions extrajudiciaires, d’usage excessif de la force envers les civils, de torture de terroristes capturés et d’incendies de maisons et d’autres biens appartenant aux populations.»
Lire aussi : https://www.koaci.com/cameroun-denonce-abus-contre-civils-forces-gouvernementales-separatistes-129275.html
En réaction, Yaoundé observe « une tendance systématique de certaines organisations humanitaires à discréditer les pouvoirs publics » et rejette « catégoriquement » ces accusations, portées « inconsidérément » contre des forces républicaines, engagées dans un combat pour la préservation de l’intégrité territoriale de l’Etat et la protection des personnes et des biens, dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
« De toute évidence, dans la présentation qu’elle fait de la situation sur le terrain, l’ONG Human Rights Watch trahit comme un parti pris en faveur des bandes armées, en relativisant, voire en minorant la responsabilité de ces groupes dans les atrocités perpétrées dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest », déclare René Emmanuel Sadi, le ministre de la Communication.
Le gouvernement camerounais estime qu’il est « inconséquent » voire « malsain », de vouloir mettre sur un pied d’égalité ou loger à la même enseigne, d’un côté, ceux qui, incarnant la « puissance publique », font un usage « légitime, réfléchi et mesuré de la force », et de l’autre, des « hors-la-loi », qui usent « illégalement » de la force à des fins « destructrices, malveillantes et nuisibles. »
« Il est indéniable que les atrocités les plus criantes, les intimidations, les enlèvements de citoyens innocents, les incendies d’infrastructures, notamment d’hôpitaux, tel celui récent de Muyuka, les menaces de toute nature qui imposent les villes mortes, la fermeture de nombreux établissements scolaires, (…) ne sont pas, et ne sauraient être le fait des forces camerounaises (…)mais, bel et bien, le fait des bandes armées sans foi ni loi et en totale perdition », souligne René Emmanuel Sadi.
Les autorités camerounaises font savoir qu’elles sont en phase de reprise en main « progressive » de la situation sécuritaire dans les deux régions.
Elles invitent HRW ainsi que leurs partenaires humanitaires au « sérieux », à « l’objectivité » et au sens de « responsabilité » dans leur appréciation des faits et des réalités locales, mais davantage, pour une meilleure compréhension et une prise en compte judicieuse des enjeux du moment, ainsi que des impératifs fondamentaux d’unité, de paix et de cohésion sociale, s’ils entendent rester « crédibles » à leurs yeux et « préserver » leurs relations avec le Cameroun.
Armand Ougock, Yaoundé
-Joindre la rédaction camerounaise de koaci.com à Yaoundé: (+237) 691 15 42 77 ou cameroon@koaci.com –
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