Le suspect Sangaré

© koaci.com – Vendredi 29 Mars 2019 – Nous est rapporté depuis quelques mois les brides d'une affaire sujette depuis peu à  diverses versions et interprétation.

Une affaire d'escroquerie présumée, en cours qui implique un parent d'une personnalité et pas n'importe laquelle, le président de la République, dont nos sources, proches du dossiers, nous livrent après des mois de tractation, les premiers éléments qui, enfin, l’éclaire.

En effet, KOACI apprend que la sœur cadette d'Alassane Ouattara, aurait été victime en 2018 d'une tentative de spoliation de son entreprise "Rama transit".

Le gérant de cette dernière, Lanciné Sangaré, aurait modifié à  l'insu de Rokeyatou Ouattara, les statuts de l'entreprise, à  son profit.

Des premiers éléments de cette affaire mis à  notre disposition après plusieurs mois d'enquête, nous apprenons que, contrairement à  ce que certaines sources pensaient savoir (allégations de refus de se faire entendre, ndlr), Rokeyatou Ouattara et son fils Amara Touré ont été, tous deux, entendus en deux fois par un juge.

Une première fois le 19 avril 2018 et une seconde fois le 23 janvier dernier pour répondre des affirmations faites par celui qui, au regard des lourdes charges qui pèsent contre lui, a été depuis près d'un an, placé sous mandat de dépôt à  la MACA.

Toujours selon nos sources, les inculpés et les témoins ont été confrontés le 16 janvier 2019 et c'est lors de confrontation que le notaire Maître Fofana, également inculpé, a reconnu que Rokeyatou Ouattara n'avait jamais signé les actes notariés dont se prévaut Lanciné Sangare en sa présence ou à  son étude.

Nous apprenons que le notaire a fini par avouer que c'est à  ce dernier qu'il a remis les actes pour aller les faire signer au domicile de la sœur cadette du président avec son clerc.

Entendu, le clerc a, à  son tour, déclaré l'avoir effectivement accompagné chez Mme Ouatara mais tout en précisant que celle-ci n'avait pas signé les actes notariés en sa présence.

Enfin, en attendant le jugement, nous apprenons que là  encore contrairement à  certaines informations qui nous étaient parvenues, Mme Ouattara n'a d'une part pas récupéré la société et d'autre part, qu'un constat d'huissier dressé par Maître Sylvain Dapé, suivi d'audition de témoins, a établit que Lanciné Sangare avait vidé tout le mobilier de la société avant de fermer les locaux.

KOACI