© Koaci.com - dimanche 24 mars 2019 - 13:11

Georges-Armand Ouégnin au "parlement réflexion" de Yopougon (Ph KOACI)

© koaci.com – Dimanche 24 mars 2019 – La question de la réforme de la commission électorale indépendante (CEI) continue de diviser l’opposition et le gouvernement. Un dialogue de sourd s’est installé sur le fond de cette réforme entre le pouvoir et les partis d’oppositions qui eux, souhaitent une réforme en profondeur.

Le président de la plateforme Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), le professeur Gorges Armand Ouégnin était l’invité d’honneur hier samedi 23 mars 2019 à  Yopougon de Ladislas Tiehidé, président de l'union nationale des parlements, orateurs et agoras de Côte d'Ivoire (UNAPOCI) à  la cérémonie d'investiture des « mamans Gbagbo », comme constaté par KOACI.

Au parlement « la réflexion » (espace de libre échanges), le premier responsable d’EDS est revenu sur l’importance de la réforme en profondeur de la CEI telle que souhaitée par la Cour Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples (CADHP).

L’ancien ministre de Gbagbo a invité les Ivoiriens à  se mobiliser parce que très bientôt il va lancer un appel à  tous les démocrates pour des actions d'envergure sur le terrain afin d'obtenir des tenants actuels du pouvoir une CEI réformée et consensuelle.

«La CEI sera réformée en profondeur et de façon consensuelle comme nous le souhaitons depuis 2011 et tel que l'exige la Cour Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples depuis 2016. Rassurez-vous la loi électorale de 2014 portant composition, attributions, organisation et fonctionnement de la CEI sera modifiée et prendra en compte tout le processus électoral. Là -dessus il n'y a pas de débat qui tienne. Et c'est pourquoi je veux compter sur vous en vous demandant de vous mobiliser parce que très bientôt je lancerai un appel à  tous les démocrates pour des actions d'envergure sur le terrain afin d'obtenir des tenants actuels du pouvoir une CEI réformée et consensuelle, seul gage d'élections crédibles et transparentes », a-t-il déclaré.

A cette rencontre, le premier responsable en a profité pour donner les nouvelles du président Gbagbo, référent politique de son mouvement. Pour Ouégnin, le temps de la reconquête du pouvoir d'État est arrivé et dans cette perspective il est très important eux, d'être dans une logique de réconciliation nationale qui la seule vraie issue de sortie de crise.

Profitant de cette occasion, le président d’EDS a exigé la libération des prisonniers militaires qui croupissent toujours derrière les barreaux. Il a aussi demandé la libération de tous les enseignants, élèves et étudiants sans exception incarcérés durant la grève des enseignants.


Jean Chrésus