© Koaci.com - samedi 23 mars 2019 - 11:05

Affi en compagnie de Bonin (Archives)

© koaci.com – Samedi 23 Mars 2019 – Certains avaient jeudi espéré voir se concrétiser la rencontre entre l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et son premier ministre Pascal Affi N’Guessan quand d'autres y voyaient, politiquement, une sorte de reconnaissance de ce dernier en tant que président du Front populaire ivoirien (Fpi).

Laurent Gbagbo, à  Bruxelles depuis sa libération conditionnelle n’a pas rencontré le président du conseil régional du Moronou comme hier rapporté par KOACI.

Parti d’Abidjan le mardi dernier dans l’objectif de rencontrer Gbagbo par l’intermédiaire de l’ancien ambassadeur de la Côte d’Ivoire au Ghana, Emmanuel Aka, Affi a regagné Abidjan hier vendredi sans avoir rencontré Laurent Gbagbo. Le député de Bongouanou a refusé comme demandé par Assoa Adou, secrétaire général du FPI « Gbagbo ou rien » de démissionner pour « mettre Gbagbo à  l’aise » lors de la rencontre.

Dans la soirée d’hier vendredi, Jean Bonin, proche d’Affi et chargé de la communication de la branche du FPI d’Affi, via une vidéo publiée sur internet a affirmé qu’Affi était victime d’un piège monté de toute pièce par les « radicaux » du FPI. Pour lui, piège qu’ils « Gbagbo ou rien Ndlr » ont voulu tendre à  Affi va se retourner contre eux-mêmes.

«Tant que les gens traiteront le FPI comme une caste, comme une secte tribalo religieuse, on n’en passera pas. On ne donne pas un parti à  qui que ce soit parce qu’il est fondateur du parti. Les partis politique ne sont pas soumis au bon vouloir d’un potentat de personnes qui décident pour tout le monde. Affi N’Guessan ne va rien donner du tout. Si vous voulez diriger le FPI, il faudra venir battre Affi N’Guessan à  un congrès. Dieu Merci Affi N’Guessan n’est pas tombé dans le piège, le piège qu’ils ont voulu tendre à  Affi va se retourner contre eux-mêmes. On va vous pousser jusqu’à  dans votre dernier retranchement » a-t-il expliqué.

Pour le candidat malheureux des dernières élections municipales à  Dimbokro, Laurent Gbagbo est le seul qui manœuvre dans l’ombre et tire toutes les ficelles

« Laurent Gbagbo est le seul qui manœuvre dans l’ombre et tire toutes les ficelles. Il aurait été plus simple pour lui de recevoir Affi et lui demander de démissionner, que de passer par des intermédiaires en qui Affi n’a pas confiance», a-t-il fait remarquer.

A t'il tenté un coup ou fait preuve de naïveté politique? Affi qui est rentré de Paris dans la soirée d’hier vendredi, sera face à  la presse ce jour à  15h TU pour revenir sur les détails de ce rendez-vous manqué avec « son parton ».

Jean Chrésus