© Koaci.com - dimanche 17 mars 2019 - 12:53

Simone et la population d'Aboisso place Alexis Élleingand (Ph KOACI)


© koaci.com – Dimanche 17 Mars 2019 – L’ex-première dame Simone Gbagbo, accompagnée par plusieurs cadres du front populaire Ivoirien (FPI, Gbagbo ou rien) était à  la place Alexis Etché Elleingand d’Aboisso, où elle s’est adressée à  la population du Sanwi, comme constaté sur place par KOACI.

Simone Gbagbo est allé accompagner l’ancien ministre Lazare Koffi Koffi à  Aboisso chez ses parents après son retour d’exil le 21 janvier dernier lui et plusieurs autres cadres du FPI.

L’ancien député d’Aboisso a dit qu’il était important pour elle d’accompagner Lazare Koffi Koffi chez ses parents après ces années d’exil. Elle a profité de la tribune pour exhorter les populations d’Aboisso au pardon, à  la paix et à  la réconciliation. Pour Simone Gbagbo, la division entre les Ivoiriens profite à  ceux qui convoitent le pays.

« Il était important que nous accompagnons Koffi Koffi Lazare chez lui. Il est important que tous nous prenions conscient que notre Côte d’Ivoire est dans notre main et que cette Côte d’Ivoire ne pourra pas survivre si nous n’arrivions pas à  y semer la paix, la réconciliation véritable, le pardon, la joie. Cette Côte d’Ivoire va nous être arrachée si nous qui en sont propriétaires, nous ne savons pas faire le sacrifice qu’il faut pour que les enfants de cette Côte d’Ivoire se réunissent autour de cette nation. Je suis absolument convaincu que si on ne sait pas se mettre au-dessus de cela, si on ne sait pas mettre ça derrière nous, on va attraper premièrement des maladies et au-delà  de ce qu’on ne souffre soit même personnellement, il y a que notre division profite à  ceux qui convoitent notre pays, c’est pourquoi je dis que le pardon et la réconciliation sont des choses incontournables », a-t-elle fait remarquer.

Terminant, Simone Gbagbo, pour l’élection présidentielle de 2020, parlé de la nécessité que la CEI, les listes électorales, le découpage électoral, le RGPH soient revus.

« Nous sommes à  ce moment-ci, à  un moment très important. Nous avons des élections qui pointent du nez. La Côte d’Ivoire est dans la tourmente à  cause des élections. La CEI balance, les listes électorales sont à  refaire, le découpage électoral est à  reprendre, les cartes d’identités sont à  refaire, même le RGPH qui va être lancé, les bases ne sont pas des bases consensuelles », a-t-elle conclu

Jean Chrésus